Auteur/autrice : PS Vernier

  • Le 24 septembre, disons OUI à la sécurité alimentaire!

    Le 24 septembre, disons OUI à la sécurité alimentaire!

    Votation fédérale n°1 : Acceptez-vous l’arrêté fédéral du 14 mars 2017 sur la sécurité alimentaire (contre-projet direct à l’initiative populaire « Pour la sécurité alimentaire »? OUI

    Les Socialistes appellent à voter OUI, car en inscrivant la sécurité alimentaire dans la Constitution, cet arrêté fédéral constitue une avancée pour notre avenir et celui des générations futures. En effet, la Confédération doit désormais s’assurer que la production et le développement de notre agriculture soient intégrés dans une politique environnementale responsable. Cela signifie des exigences de durabilité dans les importations agricoles et dans la transformation des denrées alimentaires en Suisse. Les terres agricoles suisses sont valorisées afin de protéger nos ressources naturelles. L’agriculture durable favorise la culture des produits régionaux de saison et de qualité ainsi que le commerce équitable dans les relations commerciales transfrontalières.

    En accordant une importance particulière aux denrées alimentaires, cet arrêté va dans le sens d’un souci exprimé par de plus en plus de consommateurs-trices quant à la qualité et la traçabilité des aliments. C’est aussi un soutien aux savoir-faire alimentaires de notre pays grâce à la défense d’une agriculture régionale riche. Finalement, les terres agricoles et les agriculteurs-trices sont protégé-e-s des pressions excessives dues à la rentabilité. Pour ces raisons et comme de nombreuses associations de défense de l’environnement, les Socialistes genevois vous invitent à voter OUI.

  • Le peuple doit pouvoir décider plus facilement!

    Le peuple doit pouvoir décider plus facilement!

    Votation cantonale n°1: Acceptez-vous la loi constitutionnelle modifiant la constitution de la République et canton de Genève (Cst-Ge) (Renforçons les droits populaires) (11917), du 24 février 2017? OUI

    Les Socialistes appellent à voter OUI, car cette loi vise à abaisser le nombre de signatures requises pour proposer ou modifier une loi. Ce faisant, elle renforce les droits populaires des citoyen-ne-s genevois-es en leur permettant de s’exprimer plus facilement. Actuellement, si les Genevois-es souhaitent proposer une nouvelle loi par le biais de l’initiative populaire, ils-elles doivent récolter 10’263 signatures pour la modification d’une loi constitutionnelle et 7’697 pour une modification législative. Le nombre est le même en cas d’opposition à une loi: 7’697 signatures sont nécessaires pour faire aboutir un référendum. Tout cela dans un délai de 4 mois !

    En abaissant le nombre de signatures à récolter, et en étendant le délai à 6 mois, on donne aux citoyen-ne-s genevois-es plus de poids pour infléchir les politiques décidées au parlement, et qui ont des conséquences directes dans leur vie de tous les jours. Emploi, logement, fiscalité, petite enfance, mobilité, etc. sont autant de sujets qui méritent que les attentes du peuple soient entendues. A l’heure de l’augmentation de l’abstentionnisme, c’est aussi un très bon moyen pour inciter les citoyen-ne-s à participer aux débats et à faire entendre leur voix.

  • Coachons nos apprentis et aidons nos formateurs !

    Nul ne doute aujourd’hui de la nécessité de promouvoir l’apprentissage auprès de nos jeunes. En ceci, la Ville de Vernier, grâce à l’action de la Délégation à l’emploi du service de la cohésion sociale, est très active. Nous en voulons pour preuve l’augmentation du nombre d’apprentis verniolans, qui est passé de 71 à 125 en l’espace d’à peine trois ans ! De même que le nombre d’entreprises formatrices est passé de 33 à 50 durant la même période.

    Les efforts menés par Vernier dans ce domaine sont exemplaires : découverte des métiers par le biais de stages, partenariats avec les entreprises locales, recrutements directs organisés en collaboration avec le canton (OFPC) sont autant de mesure concrètes qui portent leurs fruits !

    Cependant, les chiffres montrent que le nombre d’apprentis qui arrêtent leur formation en cours d’étude demeure toujours préoccupant (environ un quart d’entre eux). Il y a là quelque chose à faire. C’est la raison pour laquelle le Part socialiste de Vernier a récemment déposé une motion au Conseil municipal intitulée « Coachons nos apprentis et aidons nos formateurs ».

    Continuer nos efforts !

    Si l’action communale en faveur de la promotion de l’apprentissage est efficace, nous pouvons encore aller plus loin en travaillant autour du suivi et de l’encadrement. Et cela concerne non seulement les apprentis, mais également les entreprises, qui se retrouvent souvent démunies face aux contraintes et aux nombreux impératifs auxquels elles doivent faire face lorsqu’elles prennent des jeunes en formation. Les contraintes légales et les procédures à respecter sont en effet nombreuses et on sait que d’être une entreprise formatrice nécessite un gros investissement en temps et en énergie.

    Au niveau des motifs de résiliation les plus courants viennent en premier les manquements de la personne en formation, mais également les problèmes d’orientation, de soucis au sein de la sphère privée ou de santé.

    Nous savons qu’à cet âge, il est primordial d’avoir un cadre familial, professionnel voire personnel aidant afin de soutenir le jeune en formation et prévenir sa démotivation. Si nous voulons augmenter les chances de succès de ces jeunes, et faciliter leur intégration dans la vie professionnelle, nous devons mettre en place une aide en faveur des personnes clefs, dans le processus d’apprentissage du jeune, soit le formateur.

    Ainsi, ce dernier, pourrait par exemple bénéficier d’un soutien à la demande sous la forme de bons pour mettre en place des coachings particuliers en faveur du jeune apprenant ou pour se former lui-même.

    Dans le Plan d’action du Conseil d’état genevois visant à soutenir et à valoriser l’apprentissage dual (école-entreprise) dans le canton, il est prévu le dispositif du Chèque Label Entreprise Formatrice (CLEF). Il s’inscrit également dans la droite ligne de la Confédération et de son message relatif à l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation pour les années 2017-2020.

    Objectif visé : maintenir le leadership de la Suisse en matière de formation professionnelle, malgré la complexification croissante ressentie par les entreprises, tant au niveau administratif que dans le suivi au quotidien de l’apprenti. CLEF est d’abord proposé dans le cadre du Fonds d’apprentissage de la Ville de Genève, ainsi qu’à la Ville d’Onex.

    La proposition formulée dans notre motion viserait toutes entreprises de Vernier qui ont des apprentis en difficultés: par exemple, l’aide consisterait sous la forme de bons, sur demande, renouvelable si nécessaire, pour des heures de coaching pour l’apprenti ou pour le formateur.

    Ainsi, dans le cadre de notre motion, nous demandons au Conseil administratif d’ :

    • Etudier la mise en place de bons pour des heures de coaching en faveur du formateur ou des jeunes apprentis sous contrat d’apprentissage au sein des entreprises de Vernier, afin de prévenir les ruptures contractuelles prématurées ;
    • Inscrire les montants nécessaires à la mise en œuvre de cette mesure dans le budget 2018.