Maria Gaulin, 42 ans, laborantine et mère de famille s’est engagée au PS

Je suis née dans une famille militante au Chili. L’élément déclencheur de mon engagement en politique est le moment où je suis tombée enceinte de mes triplés. J’étais inquiète et tout le monde me rassurait en me disant que je serai soutenue par la collectivité publique. Or, j’ai vite déchanté: lorsque j’ai souhaité inscrire mes enfants à la crèche: on m’a dit qu’il serait impossible d’avoir de la place pour trois enfants en même temps. On m’a renvoyé vers des associations, je n’avais donc aucune solution tangible.

J’ai eu la chance de rencontrer Thierry Apothéloz, Conseiller administratif de Vernier. Je lui ai expliqué mon problème. Je ne voulais aucun passe-droit, je souhaitais seulement qu’il soit témoin de ma situation. Lui aussi n’était pas satisfait de ne pas pouvoir offrir plus de places de crèches. Il m’a invité à me lancer en politique pour me battre au Conseil municipal pour des politiques familiales.

On me dit encore trop souvent qu’on ne peut rien faire en politique. J’ai la preuve du contraire.

Depuis mon arrivée en politique, je me suis battue pour des actions concrètes qui me tiennent à cœur, telles que les chèques famille à chaque rentrée scolaire ou le développement des maisons de quartier.

Concilier la vie de famille et la politique n’est pas toujours facile. L’égalité me tient à cœur et j’ai la chance d’avoir le soutien de mon mari. Il faut donner la possibilité aux femmes d’être actives en politique et il faut proposer en parallèle de nouvelles solutions de garde innovantes.

Mon engagement au Parti Socialiste était une évidence et l’est encore. C’est le parti qui défend le mieux les politiques de la famille.