Catégorie : Votations

  • Votations du 24 novembre : c’est 7 fois NON !

    Votations du 24 novembre : c’est 7 fois NON !

    Après une victoire en septembre contre la révision de la LPP, les prochaines votations approchent déjà. Le PS Vernier vous invite à voter pour défendre votre qualité de vie et votre pouvoir d’achat!

    Et notamment de refuser les projets suivants :

    Objet fédéral 1: NON à l’extension des autoroutes
    L’extension des autoroutes, qui coûtera au minimum 5,3 milliards, apportera encore plus de trafic et de bruit dans nos quartiers et sera dévastateur pour la biodiversité et la nature qui nous entourent. À Vernier, le Bois de la Grille risque d’être touché de plein fouet. Par ailleurs, il est prouvé que cela ne résoudra pas le problème des bouchons à l’entrée de Genève !

    Objet cantonal 1: NON à la modification de la loi générale sur les zones de développement ❌
    Permettre aux propriétaires impliqués dans un projet de logement social ou bon marché de déclencher un référendum sans avoir à réunir de signatures ? C’est injuste, inéquitable et anti-démocratique ! Refusons de privilégier les intérêts privés des plus nantis au détriment du bien commun, surtout en matière de logements, essentiels pour les familles vivant à Vernier.

    Objet cantonal 3: NON à la modification de la loi sur la tarification des TPG ❌
    La population de notre canton a voté de manière claire : elle veut des tarifs TPG accessibles. Or, on tente de nous imposer la «sortie des tarifs des TPG de la loi», c’est-à-dire la liberté pour les TPG et le Conseil d’État d’augmenter seuls les tarifs, sans possibilité de référendum! Ainsi, si cela n’est pas refusé le 24 novembre, une augmentation des prix des tickets et abonnements voulue par les TPG et le Conseil d’Etat ne pourra plus être contestée par le peuple.

    Le PS vous recommande de refuser également les 4 autres objets soumis à votre vote. Ne manquez pas d’envoyer votre enveloppe de vote avant le 21 novembre !

    Pour en savoir plus : les arguments détaillés pour les votations fédérales sur le site du Parti socialiste genevois

  • Votations du 22 septembre: 4 objets pour lesquels se mobiliser

    Votations du 22 septembre: 4 objets pour lesquels se mobiliser

    Le 22 septembre prochains, le peuple se prononce sur deux objets de votation fédérale et deux objets de votation cantonale. Ces quatre objets appellent à une mobilisation toute particulière !

    Les objets fédéraux portent sur deux enjeux essentiels pour l’avenir de notre population: la protection de nos rentes et celle de notre biodiversité. Les objets cantonaux, quant à eux, visent à une réduction de moyens: celle sur une diminution de l’imposition des entreprises et donc des revenus des communes et du canton, et celle sur l’instruction publique pour amoindrir la formation des enseignements du primaire.

    Nous recommandons donc de remplir vos bulletins de vote et faire entendre votre voix :

    OUI ✅ Votation fédérale n°1 : Initiative «Pour l’avenir de notre nature et de notre paysage (Initiative biodiversité)»

    NON ❌ Votation fédérale n°2 : Modification de la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité (LPP)

    NON ❌ Votation cantonale n°1 : Modification de la loi sur l’imposition des personnes physiques (LIPP) (Pour une imposition allégée de l’outil de travail des entrepreneuses et entrepreneurs actionnaires)

    NON ❌ Votation cantonale n°2 : Modification de la loi sur l’instruction publique (LIP) (Formation des enseignants du primaire en 3 ans)

    👉 Des questions? Vous trouverez toutes les explications et les arguments sur le site du PS genevois

  • Pour des primes abordables ! OUI au plafonnement des primes d’assurance-maladie à 10% du revenu !

    Pour des primes abordables ! OUI au plafonnement des primes d’assurance-maladie à 10% du revenu !

    Alors que les primes d’assurance-maladie ont plus que doublé depuis la fin des années 1990, les salaires et les rentes, dans le même temps, stagnent. Comme les primes d’assurance-maladie ne sont pas calculées proportionnellement au revenu, cette hausse fulgurante ne provoque pas les mêmes conséquences pour tout le monde. En effet, une vendeuse paie autant pour l’assurance de base qu’un cadre. Ce sont donc les bas revenus de la classe moyenne inférieure, les familles, les familles monoparentales et les seniors qui attendent avec angoisse, chaque automne, l’annonce de l’augmentation des primes, qui est inexorable année après année.

    Avec l’initiative d’allègement des primes, les membres du Comité unitaire genevois pour des primes abordables appellent à mettre un terme à cette spirale : les primes d’assurance-maladie sont plafonnées et doivent désormais représenter maximum 10 % du revenu disponible. Passé ce montant, des subsides doivent être accordés et payés par la Confédération à hauteur d’au moins deux tiers (contre la moitié aujourd’hui), le reste étant à la charge des cantons. Le délai d’application est fixé à 3 ans au maximum.

    OUI à plus d’équité sociale dans le paiement des primes

    Lors de l’introduction de l’assurance-maladie obligatoire en 1996, une particularité a été décidée qui a encore aujourd’hui d’énormes répercussions sur le porte-monnaie de la population : la prime par tête, qui est fondamentalement antisociale. Pour toutes les autres assurances sociales, les primes sont financées de manière solidaire soit par les impôts, soit par des cotisations basées sur le revenu — ce qui n’est pas le cas pour les caisses d’assurance-maladie. Cela signifie qu’une professeure de droit célibataire paie exactement la même prime qu’un infirmier élevant seul ses enfants. Avec l’initiative d’allègement des primes, nous cherchons à rétablir une certaine équité sociale au sein d’un système fondamentalement injuste.

    OUI à la fin de différences intercantonales absurdes et injustes

    Les cantons économisent toujours davantage sur le dos de la classe moyenne : par rapport à la population, la moitié des cantons dépensent aujourd’hui moins d’argent pour les réductions de primes qu’il y a dix ans. Parmi les cantons, les différences sont parfois abyssales. Par exemple, à Fribourg, une famille de quatre personnes avec deux mineur-es et un revenu brut de 80’000 francs doit aujourd’hui consacrer plus de 12,7 % de son revenu brut, soit 10’122 francs, au paiement de ces primes d’assurance-maladie. Si elle habite dans le riche canton de Zoug, la même famille doit consacrer seulement 5,2 % de son revenu brut, soit 4’177 francs, aux primes. Dans ce canton de Suisse centrale, une famille qui dispose d’un revenu brut qui va jusqu’à 140’000 francs peut bénéficier d’une aide de l’État. Les membres du Comité unitaire genevois pour des primes abordables appellent à mettre un terme à ces disparités en votant OUI à l’initiative fédérale d’allègement des primes.

    OUI à la fin d’une médecine à deux vitesses dictée par les primes élevées

    Le poids des primes incite les ménages à faire des choix qui vont contre leurs intérêts en matière de santé. De plus en plus d’assuré-es choisissent la franchise la plus élevée, car elles et ils peuvent ainsi réaliser des économies. Aujourd’hui, la franchise moyenne choisie est de plus de 1200 francs. Dans ce cas, on constate que nombre de personnes ne consultent pas un médecin lorsqu’elles sont malades, faute de pouvoir payer la part de la franchise à leur charge, la santé devenant hors de prix. De plus, près de 4 milliards de francs sont directement payés par les ménages pour les médicaments et les biens de consommation (par ex. masques, pansements, bandages). Au total, toutes les dépenses assumées personnellement par les assuré-es s’élèvent désormais à près de 19 milliards de francs par an — et elles ont fortement augmenté au cours des dernières années.

    Pour toutes ces raisons, il est urgent de réduire le poids des primes dans le budget des ménages. Les membres du Comité unitaire pour des primes abordables, une large coalition composée de partis, syndicats et associations, appellent donc à voter un grand OUI à l’initiative d’allègement des primes, soumise au vote le 9 juin.