Auteur/autrice : PS Vernier

  • Le 28 novembre, protégeons ensemble nos dimanches!

    Le 28 novembre, protégeons ensemble nos dimanches!

    Un sujet fédéral, la sortie programmée du nucléaire, et au niveau cantonal, la question de l’ouverture des magasins le dimanche seront au cœur des prochaines votations du 27 novembre. Le Parti Socialiste genevois a d’ores et déjà pris position, que ce soit en faveur d’une société basée sur des sources énergétiques sûres ou en faveur d’une économie solidaire de ses travailleuses et de ses travailleurs. Vous trouverez ci-dessous nos arguments sur les trois objets de votations concernant l’ouverte des magasins le dimanche.

    1. Acceptez-vous l’initiative populaire 155 « Touche pas à mes dimanches! »: OUI

    Les Socialistes appellent à voter OUI à cette initiative qui vise à empêcher l’ouverture systématique et sans contrôle des commerces les dimanches. A l’heure actuelle, seuls les magasins dans les gares, les aéroports, les stations-service ou les magasins situés dans les zones dites touristiques peuvent employer des salarié-e-s le dimanche. Ils peuvent le faire sans solliciter d’autorisation auprès de l’État, et donc sans être soumis à un contrôle étatique. A Genève, les magasins situés à Cornavin, Cointrin et dans les stations-service, déjà ouverts le dimanche, sont suffisants à répondre aux besoins de la population. Le canton n’a, pour le moment, aucune zone déclarée touristique. Si, dans le futur, le Conseil fédéral reconnaît des zones touristiques à Genève, l’initiative exclut que les magasins situés dans ces zones bénéficient d’une autorisation automatique d’employer des salarié-e-s le dimanche. Cette interdiction exprimée par l’initiative défend les employé-e-s contre une ouverture dominicale généralisée des magasins dans notre canton, sans qu’il ne leur soit donné de garantie sur leurs conditions de travail.

    Le dimanche est le seul jour où la majorité de la population peut se préserver des moments de détente. Cette pause hebdomadaire reste donc primordiale dans des agglomérations où la vie des individus est stressante. Pour les salarié-e-s du secteur de la vente ( près de 20’000 personnes à Genève ), autoriser une ouverture dominicale, sans contrôle, revient à mettre un péril leur vie sociale et familiale. Elle engendre une dégradation des conditions de travail des employé-e-s en favorisant l’extension du travail à temps partiel, sans leur accorder aucun jour de repos fixe. Les employé-e-s sont ainsi soumis à une flexibilité accrue, imposée par l’employeur, et sans aucune garantie d’une contrepartie salariale suffisante.

    De plus, les dimanches offrent à la population vivant aux abords des principaux axes de circulation la jouissance d’un calme relatif. Autoriser une ouverture ce jour-là provoquera une perpétuelle congestion des axes routiers, et dégradera la qualité de vie des habitant-e-s de notre canton.

    Pour éviter que le travail du dimanche ne se généralise encore plus, au prétexte de zones touristiques qu’il faudrait étendre, et pour protéger les employé-e-s de la vente, soutenons l’initiative !

    Qu’est-ce qu’une zone touristique et qu’implique-t-elle? Une Ordonnance fédérale définit les zones touristiques comme : « des stations proposant cures, sports, excursions ou séjours de repos et pour lesquelles le tourisme joue un rôle prépondérant tout en étant sujet à de fortes variations saisonnières ». Le Conseil fédéral peut en reconnaître à Genève, et ainsi étendre l’ouverture dominicale des magasins, puisqu’elle est autorisée dans ces zones. Dans un tel cas, l’initiative empêcherait l’ouverture des magasins le dimanche.

    2. Acceptez-vous la loi modifiant la loi sur les heures d’ouverture des magasins (LHOM) (Contreprojet à l’IN 155) (L105-11811), du 17 mars 2016?: OUI

    Les Socialistes appellent à voter OUI, à un contreprojet qui étend la protection des travailleurs et travailleuses dans le secteur de la vente. Le contreprojet autorise l’ouverture des magasins trois dimanches par an, à la stricte condition que les droits des employé-e-s soient garantis par la signature d’une convention collective de travail étendue (c’est-à-dire obligatoire à toute la branche). Cet accord signé entre les syndicats et les associations patronales ou les employeurs, permet de s’assurer de salaires dignes et de conditions de travail (salaire, horaires, etc.) satisfaisantes.

    Le contreprojet accepte également l’ouverture des commerces au public le 31 décembre, jusqu’à 17h, et l’emploi du personnel sans autorisation ce jour-là, mais en accordant un repos compensatoire, tel que prévu par le droit fédéral. En cas d’infraction et en fonction de la gravité, l’État peut ordonner la fermeture du commerce ou le retrait de l’autorisation pour une durée d’un mois ou plus, ainsi qu’une amende administrative allant de 300 CHF à 60’000 CHF. Le contreprojet a le mérite de protéger les salarié-e-s contre des pratiques patronales qui iraient à l’encontre du droit des salarié-e-s.

    Question subsidiaire: Si l’initiative IN 155 « touche pas à mes dimanches! » et le contreprojet sont acceptés, lequel des deux a-t-il votre préférence: CONTREPROJET

    Les Socialistes appellent à préférer le contreprojet, car il protège les employé-e-s en conditionnant une ouverture limitée des magasins, trois dimanches par an, à la signature d’une convention collective de travail étendue (CCT) dans le secteur de la vente. Il s’agit d’une avancée, dans un secteur où un tel accord n’est, actuellement, pas généralisé.

  • Limitons les déchets à la source, pour mieux préserver les ressources!

    Limitons les déchets à la source, pour mieux préserver les ressources!

    L’humanité se trouve à un carrefour de son histoire. Aujourd’hui, plusieurs signes témoignent de la dégradation de l’Etat de notre planète: le réchauffement climatique, la désertification, l’appauvrissement de la biodiversité, la pénurie d’eau douce, l’exposition aux substances chimiques dangereuses, les déséquilibres régionaux, la surproduction de déchets sont en grande partie la conséquence de la surexploitation et la surconsommation globale des ressources. Seule une large prise de conscience de l’ensemble de la société permettra d’inverser la tendance et d’offrir aux générations futures un environnement dans lequel il sera encore agréable de vivre .

    Face à ces enjeux, il raisonnable de définir un notre mode de production et de consommation privilégiant la préservation des ressources naturelles, et cela passe par un changement de comportement individuel et collectif.

    Dans son communiqué publié à Oakland, Etats-Unis le 12 juillet 2016, Global Footprint Network , nous renseigne que le lundi 8 août 2016, l’humanité a déjà consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année. Cette date marque donc l’Earth overshoot day – le Jour du dépassement de la Terre. Cela signifie qu’en huit mois, nous avons émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, nous aurons pêché plus de poissons, coupé plus d’arbres, fait plus de récoltes, consommé plus d’eau que ce que la Terre ne pouvait produire sur cette même période. Depuis lundi 8 août, nous vivons donc à crédit.

    Selon Sebastien Winkler, vice-président de Global Footprint Network, dans l’article paru dans Tribune de Genève le 9 août dernier, « la Suisse n’est pas en reste car le 22 mars 2016, elle avait déjà consommé ce que ses écosystèmes produisent en un an. En effet, pour assurer au monde entier le niveau de consommation des suisses, pas moins de 3,3 planètes seraient nécessaires »…..or, nous n’avons qu’une seule planète.

    En effet, transformer les ressources en déchets en moins de temps qu’il est nécessaire pour convertir ces déchets en ressources nous met dans une situation de dépassement écologique, épuisant ces mêmes ressources dont dépendent la vie humaine et la biodiversité. La gestion des déchets est un véritable enjeu de notre société et une préoccupation cantonale.

    Dans cette optique, la direction générale de l’environnement (DGE/DETA) a initié des rencontres thématiques nommées « les jeudis de l’environnement » permettant des échanges d’expérience entre divers acteurs du domaine de l’environnement. Ainsi, la première rencontre organisée le 7 avril 2016 a porté sur la gestion des déchets et avait pour but: répondre à la question: Comment faire face à la fin des levées gratuites des déchets des entreprises?

    Selon les exigences légales et notamment l’Art. 12, al. 1 LGD, la collecte, le transport et l’élimination des déchets ménagers sont organisés et assurés par les communes, sans taxes pour les ménages. Les coûts de collecte et d’élimination des déchets ménagers sont assurés par les communes genevoises au travers des recettes générales des communes. A cet effet, il est évident que ces coûts sont de facto proportionnels à la quantité de déchets collectés sur le territoire de la chaque commune.
    Malgré les efforts déjà consentis en matière de gestion des déchets sur son territoire (infrastructure de tri, collecte, transport des déchets, information et sensibilisation, etc.), la Ville de Vernier a une marge d’amélioration quant à la limitation de la quantité de déchets produits sur son territoire. En effet, les statistiques cantonales montrent que les déchets urbains communaux incinérés en 2014 s’élèvent pour la Ville de Vernier à 7’856 tonnes (dont ordures ménager : 7’602 tonnes et 254 tonnes d’objets encombrants) soit une moyenne de 223.41kg de déchets par habitant, ce qui est considérable.

    Or, le plan cantonal de gestion des déchets 2014-2017 (PCGD), Genève vise un objectif ambitieux de pouvoir recycler 70% des déchets urbains des entreprises en 2017 contre (46% en 2014). La mesure 9 dudit plan, préconise de supprimer les tolérances des communes pour les déchets incinérables des entreprises lors de la collecte des déchets urbains d’ici fin 2016.

    La présente motion recherche la mise en place d’infrastructures appropriées pour le tri et la collecte des déchets par et au sein des centres commerciaux et entreprises sis sur le territoire de Vernier. Ces infrastructures permettront aux habitants de trier et laisser les déchets non indispensables tels que doubles emballages sur les lieux de vente d’une part, et d’autre part, offriront la possibilité de ramener certains déchets (appareils électriques, électroniques et électroménagers) sur les lieux de vente , ou chez Swico Recycling pour les particuliers . Cette nouvelle approche aura pour avantage, la réduction de la quantité de déchets ménagers, et par extension, la diminution des coûts liés à la collecte, le transport et l’élimination des déchets à la charge de la ville de Vernier.

    Au bénéfice de ce qui précède, le Parti Socialiste de Vernier invite le Conseil municipal à soutenir cette motion qui demande au Conseil administratif:

    • Répertorier les commerces, entreprises, industries verniolans concernés par la mise en place d’un système de tri et de collecte des déchets;
    • Initier un processus de concertation des différentes entités répertoriées en vue de la mise en place d’infrastructures de tri et de collecte de déchets;
    • Prévoir un mécanisme de suivi du programme de gestion des déchets dans les centres commerciaux et les entreprises concernées;
    • Prendre les dispositions requises en faveur de la diminution à la source des quantités de déchets produits sur le territoire verniolan;
    • Déposer un rapport sur la faisabilité et l’impact financier.
  • Conseil municipal ce soir!

    Conseil municipal ce soir!

    Ce soir, au Conseil municipal de Vernier, Junior Mazolo remplacera Pablo Marin au sein du groupe Socialiste. Bonne chance à tous les deux: l’un dans ses nouvelles fonctions d’élu et à l’autre pour ses nouveaux projets!