Auteur/autrice : PS Vernier

  • RIE III: les citoyens et les PME locales passeront à la caisse, pas les multinationales

    RIE III: les citoyens et les PME locales passeront à la caisse, pas les multinationales

    Le 12 février, les Socialistes appellent à voter NON à RIE3. Telle que proposée, cette réforme revient à accorder des allègements fiscaux démesurés aux très grandes entreprises, aux dépens des intérêts de la population.

    Une inégalité fiscale déguisée qui ne profite pas aux PME locales

    Sous prétexte d’abolir des pratiques inégalitaires, la réforme offre de nouveaux allègements d’impôt en utilisant des outils fiscaux extrêmement techniques ( patent box, déduction des intérêts notionnels et superdéduction ), qui vont permettre aux entreprises de ne pratiquement plus rien payer: jusqu’à 80 % des bénéfices imposables pourront être déduits.

    Ces outils ne concernent souvent que les grosses entreprises, car les PME locales ne sont pas concernées par des déductions sur les brevets et la Recherche & Développement, et n’ont pas un capital assez important pour envisager un revenu boursier.

    De plus, beaucoup d’entreprises suisses ne font pas de bénéfices : à Genève, 3 entreprises sur 5 ne déclarent aucun bénéfice imposable, car leur revenu permet tout juste aux entrepreneurs de se verser un salaire et celui d’éventuel-le-s employé-e-s.

    Le renforcement de l’évasion fiscale

    Avec ces outils, le statut de paradis fiscal de la Suisse est renforcé, même après l’abandon du secret bancaire, ce qui risque de mettre la Suisse au ban de la communauté internationale. Les cantons pouvant choisir de combiner ou non les outils fiscaux, cela risque d’aggraver la concurrence intercantonale. Les cantons vont essayer d’être les plus attractifs fiscalement pour les grandes entreprises étrangères.

    L’évasion fiscale légale vers la Suisse va se renforcer, et ce, en dépit de l’abandon du secret bancaire.

    Les citoyen-ne-s devront payer de leur poche pour les prestations publiques

    Le Conseil fédéral se dit incapable de chiffrer avec exactitude les pertes qu’engendrera la réforme, mais les estime entre 1,4 et 3 milliards par an, auxquelles il faut ajouter les pertes fiscales subies par les cantons et les communes.

    Lorsque les communes et les villes n’auront plus assez d’argent pour fournir les prestations à la population, ce sont les citoyen-ne-s qui devront payer de leur poche pour compenser le manque de recettes fiscales.

    Il est à craindre qu’il y ait de nouvelles baisses de subsides pour la formation et les bourses d’étude ainsi que des diminutions de subsides d’assurance-maladie. En outre, différentes taxes seront relevées, comme par exemple la TVA. Pour les familles et les ménages, cela signifie une perte de revenu de plusieurs milliers de francs par an. Les conséquences seront dramatiques pour toutes celles et ceux qui ont besoin des prestations publiques.

    Des pertes d’emplois et des licenciements massifs

    L’emploi ne sera pas épargné par cette réforme. Si les cantons ne peuvent plus investir dans les infrastructures, il y aura des pertes d’emplois massifs dans divers secteurs des services publics. Les remplacements en cas de congés maternité ou de retraite disparaîtront et une forte pression s’exercera sur les conditions de travail et les salaires.

    De plus, pour la population il n’y a aucune garantie que les économies d’impôts des entreprises soient réinvesties dans l’économie réelle ou les salaires. Cette arnaque fiscale n’incitera pas les grosses entreprises multinationales à engager du personnel. Elles risquent, au contraire, d’augmenter la rémunération de leurs actionnaires et de pratiquer une spéculation plus importante sur leurs capitaux.

    Pour plus d’informations: http://referendum-rie3-ge.ch/

    Les nouveaux outils fiscaux offerts aux grosses entreprises pour payer moins d’impôts

    1. Patent box : les entreprises pourront soustraire 90 % des bénéfices réalisés grâce aux brevets.
    2. Déduction des intérêts notionnels : il s’agit de déduire, des bénéfices imposables, les intérêts fictifs qu’aurait généré le capital de l’entreprise s’il avait été placé en bourse. C’est donc une défiscalisation massive du capital, qui n’est pratiquement plus imposé en Suisse.
    3. Superdéduction : les entreprises peuvent déduire de l’impôt 150 % des coûts réels de la recherche et du développement ( R&D ), y compris les coûts engagés à l’étranger ! En d’autres termes, cette niche permet de déduire des dépenses qui n’existent pas, hors de toute logique fiscale.
  • Une si grande fatigue

    martin_staubpar Martin Staub, président du PS Vernier, président du Conseil municipal de Vernier

     

     

    Comment ne pas céder à une grande fatigue devant cette année 2016 qui n’en finit pas de vomir sa litanie d’horreurs.

    Face aux nouvelles qui passent sur nos différents écrans, au détour d’une manchette ou d’une conversation, on ne peut pas s’empêcher de ressentir une grande fatigue.
    2016 n’aura pas épargné grand monde avec ces horreurs quotidiennes, sur le terrain évidemment, pour tant de gens, mais aussi le spectateur impuissant. A l’heure des news 24h/24h, rien de surprenant, on me rétorquera. Mais cette grande fatigue ne disparaît pas.

    Les mauvaises nouvelles se battent pour tenir les unes. Tant d’horreurs n’ont même pas le droit à un entrefilet. Tant de vies détruites n’ont pas leur seconde d’attention. On ne sait plus où donner de la tête, où diriger notre compassion, notre sentiment de révolte. Et cette fatigue, encore.

    Prenons le temps d’y réfléchir, ne les oublions pas ces horreurs, mais vivons, car c’est ce que les humains savent faire de mieux. Et on ira malgré tout se coucher, pour surmonter cette grande fatigue.

    Après une nuit de sommeil, il y aura demain et ses promesses. Puis, au détour d’une conversation, d’une action, d’un geste, d’un moment partagé, nous allons reprendre un peu d’énergie. La fatigue, on la vaincra, tout comme ces horreurs, tout comme l’indifférence, ensemble, malgré tout, contre toutes les barbaries, pour la vie.

  • Aux Avanchets, un problème de circulation côté route de Meyrin

    Aux Avanchets, un problème de circulation côté route de Meyrin

    Le 15 octobre dernier, Jean-Pierre Tombola, conseiller municipal socialiste à Vernier, a été interpellé par des habitant-e-s des Avanchets au sujet des risques d’accidents qui pourraient se produire (côté route de Meyrin) en raison d’un conflit entre les cyclistes et piétons accompagnés de leurs chiens, d’une part, et entre automobilistes et piétons qui traversent la route de Meyrin, d’autre part.

    Le problème se résume comme suit :

    1. Sur la piste cyclable à hauteur des WC pour chien : Les cyclistes roulent à vive allure au risque de heurter les piétons et les chiens. Après observation sur le terrain, il s’avère que le panneau bleu de signalisation « Piétons et cycliste » est placé trop haut pour être observé par les cyclistes. Ce panneau devrait être placé de façon à le rendre plus visible par les cyclistes.
    2. Sur la route de Meyrin au niveau de la passerelle des Avanchets: Certains automobilistes venant du chemin de l’Etang ou se dirigeant vers le centre-ville prennent la voie d’accès aux Avanchets à hauteur des feux tricolores. Dès que le feu vert est enclenché, ils empruntent les voies du tram et tournent brusquement à gauche pour revenir sur la route de Meyrin en direction du CERN, Ferney-Voltaire, autoroute. Au même moment, les piétons traversent la route en direction du tram ou vice versa, d’où un fort risque d’accident. Une personne âgée m’a témoigné avoir échappé de justesse à un accident à cet endroit. Cette situation inquiétante appelle une mesure urgente! Observation faite sur le terrain, le panneau indiquant aux conducteurs « d’entrer aux Avanchets et céder le passage » ne montre pas que ces derniers ont la possibilité de revenir sur la route de Meyrin au premier rond-point situé à environ 30 m. plus loin. Il n’y a pas de feu jaune clignotant ni d’interdiction de tourner à gauche.

    Le Parti Socialiste de Vernier agit dans nos quartiers.

    Ainsi, les questions suivantes ont été posées par Jean-Pierre Tombola lors du dernier Conseil municipal afin de régler cette situation préoccupante:

    1. Que compte faire la Ville de Vernier pour répondre à la préoccupation des piétons vis-à-vis des cyclistes au niveau des WC pour chiens, côté route de Meyrin ?
    2. Quelles sont les mesures urgentes préconisées par la Ville de Vernier pour prévenir les accidents potentiels liés aux conducteurs qui font un demi-tour sur la route de Meyrin au niveau de la passerelle des Avanchets ?