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  • Budget 2016: soyons raisonnables et responsables!

    Budget 2016: soyons raisonnables et responsables!

    Les perspectives budgétaires de Vernier font écho aux difficultés que rencontre actuellement le Canton de Genève. Viennent s’ajouter à cela quatre enjeux qui, dans un futur proche, ne manqueront pas d’impacter le budget de notre commune:
    ■ La réforme de la fiscalité des entreprises;
    ■ Le débat autour de la taxe professionnelle;
    ■ L’imposition sur le seul lieu de domicile;
    ■ La répartition des tâches entre le canton et les communes.

    Voilà autant d’inconnues qui nous obligent aujourd’hui à adopter une posture de prudence en ce qui concerne la gestion des finances publiques de Vernier.

    Le parti socialiste appelle les conseiller-ère-s municipaux/ales à faire preuve de retenue et à assumer leurs responsabilités, tout en veillant au maintien des prestations à la population.

    Des investissements nécessaires

    Le futur quartier de l’Etang demande d’importants investissements de la part de la commune, en matière notamment d’infrastructures publiques (écoles, aménagements, nouveau bâtiment administratif, etc.). Dans un chantier aussi important, il est fondamental que nous puissions
    toutes et tous parler d’une seule voix – comme nous sommes parvenus à le faire jusqu’ici – et mettions tout en œuvre pour voir ce formidable projet se réaliser dans les délais impartis. Même s’ils n’impactent qu’indirectement le budget de fonctionnement de Vernier, ces investissements ont un coût certain. Mais il s’agit d’un calcul sur le long terme, puisque la dynamique d’un tel quartier, les nombreux logements et les nombreuses places de travail
    qu’il va permettre de générer répondent à un besoin et  devraient selon toute vraisemblance assurer dans le futur des rentrées fiscales conséquentes pour Vernier.

    Ne pas toucher aux prestations de base

    Se serrer la ceinture, c’est aussi souvent faire des sacrifices. Heureusement, la situation nous permet de pouvoir conserver les prestations que nous octroyons à la population et qui font bien souvent la réputation de Vernier à l’extérieur: prestations sociales et petite enfance ne doivent pas pâtir du budget communal, car ce sont là justement les domaines dans lesquels la marge de manœuvre des communes est importante et permettent une réelle et tangible amélioration des conditions de vie des habitant-e-s!
    Les Socialistes se battent – et se battront toujours – pour que Vernier puisse pleinement assurer des prestations de qualité à la population. C’est ce qui fait aujourd’hui notre force. Maintenons le cap!

    Raisonnables et responsables!

    Les Socialistes veulent un budget qui permette une réelle continuité des prestations, sans que la commune se retrouve dans le rouge! Avec une dette héritée des investissements
    passés, et malgré plus de quinze exercices  budgétaires bénéficiaires de suite, il convient aujourd’hui d’affronter la situation budgétaire avec prudence.
    Cela ne nous empêche pas de considérer que, si elle est difficile, la situation n’est pas alarmante. Elle est sous contrôle et nous remercions ici le Conseil administratif in corpore pour les efforts consentis dans la maîtrise des coûts. Le Conseil démontre une fois de plus que son fonctionnement consensuel et constructif permet à Vernier d’envisager son avenir avec sérénité et détermination.

    Les Socialistes seront cependant toujours attentifs à ce que la population de Vernier ne fasse jamais les frais des restrictions budgétaires ! Notre qualité de vie doit en effet être maintenue – voire développée – dans les années à venir.

    Les défis sont nombreux, et vous pouvez compter sur nous pour les relever!

    Pour le Parti socialiste de Vernier
    Martin Staub, Président

  • Futur quartier de l’Etang: un projet ambitieux pour Vernier!

    Futur quartier de l’Etang: un projet ambitieux pour Vernier!

    D’ici un peu moins de dix ans, le quartier de l’Etang sera sorti de terre. Projet ambitieux et novateur, soutenu, mais pas aveuglément, par les autorités de Vernier, ce futur quartier pose des défis que nous devrons relever. Mais c’est aussi un projet emblématique tant pour notre ville que pour le canton, dans le combat pour le logement. Il s’agira pour nous, les Socialistes, d’être particulièrement attentifs à ce que ce quartier trouve sa place dans le paysage urbain de Vernier, et propose un espace de vie agréable, cohérent et judicieusement construit, afin que nous en retirions plus d’avantages que d’inconvénients. Nous y veillerons.

    Un quartier exceptionnel, à tous points de vue.

    Le quartier de l’Etang proposera 1500 logements – de toute sorte, avec une mixité sociale et économique garantie – de même que de nombreuses places de travail (plus de 2000), ainsi que des commerces d’envergure (centre commercial, hôtel, etc.). Rarement depuis les années 1970, le canton de Genève n’aura connu de développement aussi rapide et ambitieux dans un seul et même nouveau quartier.
    Les défis sont nombreux, et il s’agira pour nous de les relever avec détermination, au plus près des intérêts non seulement des riverains, mais également de la population entière. L’Etang peut constituer une formidable opportunité de développement, pour autant que nous prenions le temps de faire les choses bien, avec concertation et intelligence.

    En matière de mobilité, nous serons naturellement attentifs à ce que les nuisances soient réduites à leur minimum, tant il est vrai que ce quartier se situe à la croisée de nombreux axes de communication (autoroute, routes cantonales, train). Il s’agira de garantir que tant la population résidente que celle des alentours puisse bénéficier d’un réseau de transports cohérent et efficace.

    Le PS Vernier restera particulièrement attentif afin que les logements soumis à location le soient à des prix abordables. Une grande mixité doit être favorisée pour permettre
    à ce quartier de se développer harmonieusement. Concernant les entreprises accueillies, il s’agira de privilégier celles qui apportent une vraie plus-value en termes
    d’emplois, et qui respectent les conventions collectives de travail de leur secteur d’activité.

    Pour les chantiers et la construction du quartier nous serons attentifs à que les mandataires retenus puissent travailler étroitement avec la ville de Vernier, afin d’engager des chômeurs de notre commune. Un partenariat exemplaire en la matière devra être établi ! Il sera également primordial que les contrôles assurent que les conventions collectives de travail soient respectées et la sous-enchère salariale évitée.

    Enfin, pour ce qui a trait aux infrastructures publiques, le PS veillera à ce que celles-ci répondent aux besoins de la population et garantisse un vivre-ensemble harmonieux :
    crèches, maison de quartier, arcades pour les habitants, écoles sont autant de projets déjà prévus. A nous de travailler avec la future population de l’Etang pour faire
    vivre ces lieux !

    Avec le quartier de l’Etang, Vernier montre sa volonté de contribuer à résorber la terrible crise du logement dans notre canton, certaines communes pourraient s’en inspirer.

    Il reste aujourd’hui à préparer l’arrivée de ce nouveau quartier et de rester vigilants pour que celui-ci apporte un véritable plus à notre ville, et ne soit pas une source
    de problèmes ou de nuisances supplémentaires.

    C’est la raison pour laquelle, si le PS Vernier se réjouit de voir l’Etang se construire, il restera particulièrement attentif à ce que cela se fasse dans l’intérêt de toutes et tous les Verniolan-e-s.

     

     

  • A Vernier, les élections démarrent sur le pas de la porte (article de la tribune de Genève)

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    Tribune de Genève du mercredi 25 février 2015 – Luca Di Stefano

    A Vernier, les élections démarrent sur le pas de la porte

    photo d'écran de l'article de la Tribune de Genève concernant la campagne de porte à porte du Parti Socialiste de VernierAfin de mobiliser les étrangers et les
    abstentionnistes,les socialistes
    relancent le porte-à-porte

    Châtelaine, entre chien et loup. L’obstacle du digicode franchi, la troupe peut s’éparpiller et remonter une à une les allées du chemin de Maisonneuve. C’est que la campagne électorale en vue des municipalesdu printemps a démarré. Au-delà des sempiternels tracts et affiches aux résultats hypothétiques, à Vernier, le Parti socialiste a entamé une stratégie de porte-à-porte. Après avoir identifié les quartiers les plus abstentionnistes – Vernier affiche les scores les plus mauvais de Suisse en termes de participation – l’objectif est d’ouvrir 2500 portes. Inspirée des têtes pensantes des campagnes de Barack Obama et François Hollande, la méthode est assistée d’un logiciel qui cartographie les lieux de passage, recense les portes closes, celles qui s’ouvrent et les réactions. «Les études montrent qu’un contact humain a 30% de chances de déclencher un processus de vote», note Thierry Apothéloz, maire socialiste de la Commune, en lice pour un quatrième mandat.

    Méconnaissance des droits

    Dans les escaliers de cet immeuble moderne, l’odeur poivrée du curcuma annonce les plats qui mijotent. «Il est difficile de trouver le bon horaire. A 19 h, les gens commencent à manger», s’inquiète Leutrim Hebibi, candidat au Conseil municipal de 21 ans. Lorsque les portes s’ouvrent à lui, il a quelques secondes pour se présenter aux côtés de Ndieme Ndiaye, militante. Bien qu’hésitant, le discours capte au moins l’attention. «D’accord, je vais y réfléchir, accueille une mère de famille. Mais franchement, il y en a marre de payer pour les frontaliers. Qu’ils engagent d’abord les gens d’ici!» La soirée démarre dans les cordes. A l’étage du dessous, une femme âgée referme aussi vite qu’elle a ouvert. «J’ai plus envie de voter. Au revoir.» Son voisin est à peine plus loquace: «Je vote… mais là, je rentre du boulot et je ne pense à rien.» La famille qui parfumeles couloirs est originaire de la Corne de l’Afrique. Ses membres, arrivés en Suisse il y a moins de sept ans, n’ont pas le droit de vote. En réalité la majorité des habitants de ce quartier peut participer à la vie politique locale. «J’étais sûre que je ne pouvais pas, alors je ne me suis jamais vraiment
    intéressée à la chose», s’étonne une jeune mère de famille lusophone. «Plus de la moitié des étrangers avec lesquels nous avons discuté ne connaissent pas leurs droits», font remarquer
    les militants qui écument les paliers depuis plusieurs jours.

    Pas touche aux bulletins

    Alors que la campagne électorale en est à ses balbutiements, entrer dans les immeubles et sonner chez les gens rappelle de mauvais souvenirs à Vernier. En 2007, l’élection au Conseil administratif du MCG Thierry Cerutti était invalidée par le Tribunal administratif puis confirmée par le Tribunal fédéral. Selon les juges, des bulletins de vote signés au préalable étaient confiés à des «démarcheurs» politiques chargés d’aller chercher des électeurs à leur domicile. Le sentiment d’avoir assisté à une élection bidonnée ne s’était effacé que des mois plus tard, au terme d’un nouveau scrutin confirmant la victoire de Thierry Cerutti, à nouveau candidat ce printemps. Ainsi, les militants ont une consigne: «Surtout ne pas toucher les bulletins», insiste Thierry Apothéloz dans l’arrière-salle d’une pizzeria convertie en quartier général. Pour l’heure, les enveloppes de vote ne sont pas encore parties, mais le porte-à-porte se poursuivra jusqu’au jour des élections. Dans les cages d’escalier, l’opération arrive à son terme. Bilan des deux militants: huit portes se sont ouvertes, l’accueil fut quatre fois positif, quatre fois hostile. Tout cela sera répertorié, comme les résidents absents chez qui il faudra repasser. Place désormais à un débriefing. En chemin, Ndieme Ndiaye utilise son manteau pour se protéger du violent orage qui s’abat. «Ce n’est pas facile quand les gens sont négatifs avant même qu’on ait pu leur parler.»

    Le vote des étrangers ne décolle pas

    «J’ai 8 ans, je vote dans ma commune.» Le slogan peut sans doute semer le trouble, mais il a le mérite d’être accrocheur. Il y a dix ans, 52% des Genevois acceptaient d’offrir le droit de vote pour les scrutins municipaux aux étrangers établis en Suisse depuis au moins 8 ans. Aujourd’hui, les chiffres de participation de cette catégorie de la population peinent à décoller. Raison pour laquelle l’Etat et l’Association des communes genevoises (ACG) ont lancé, hier, leur campagne de sensibilisation et d’information en vue des prochaines élections communales (premier tour:
    19 avril, deuxième tour: 10 mai). A travers des séances d’information, des stands au centre-ville et des slogans déclinés dans les sept langues les plus parlées à Genève, l’opération a pour
    objectif de stimuler la participation. Car entre 2007 et 2011, années des deux derniers scrutins municipaux, la participation des étrangers a baissé. Pour le premier des deux exercices, 27,2% des étrangers se sont exprimés lors des élections des conseils municipaux. Quatre ans plus tard, des valeurs plus basses étaient enregistrées (27%). Quant à l’écart de participation entre Suisses et étrangers, il a oscillé entre 12 et 16 points. En outre, les statisticiens ont pu constater que les Portugais présentent des taux de participation nettement au-dessous des moyennes, puisque seuls 15,3% de ceux qui en avaient la possibilité se sont exprimés en 2011. Cette année, 86 000 étrangers auront la possibilité de voter dans leur commune; ils représentent environ 25% du corps
    électoral.

    Luca Di Stefano