Catégorie : Conseil municipal

  • Retournons dans les quartiers !

    Retournons dans les quartiers !

    Nous savons tou.te.s qu’à l’heure actuelle, la démocratie locale et participative ne doit pas être un vain mot. Et même si Vernier, nous faisons souvent figure d’exemple dans les liens entre la population et les élu.e.s, on peut toujours faire mieux !

    Il est aujourd’hui nécessaire que les élu.e.s soient proches des gens qui les ont désigné.e.s. Nous nous devons de leur démontrer constamment que nous sommes disponibles et à leur écoute pour résoudre les problèmes quotidiens auxquels ils sont confrontés, ou encore servir de relais avec les autorités cantonales ou fédérales pour certaines problématiques.

    C’est aussi un moyen de faire comprendre à la population le sens et la portée de notre travail au sein d’un parlement local, avec les contraintes et les marges de manœuvres qui sont les nôtres. Comment démystifier le rôle d’un Conseil municipal, souvent mal compris ?

    Un des moyens efficaces pour aller à la rencontre de la population est d’organiser un Conseil municipal, au moins une fois par année, dans l’un des quartiers de notre commune. Cela s’est déjà fait par le passé ! Ainsi chaque année à tour de rôle, le Conseil municipal extra-muros pourrait se tenir dans un quartier, soit à l’intérieur d’un bâtiment, soit à l’air libre si le temps le permet. Hautement symbolique, ce geste d’ouverture tend à développer l’esprit citoyen, en créant dans un quartier une animation qui incite ses habitant.e.s à venir assister à nos débats. Une telle séance du Conseil municipal extramuros favorise le dialogue direct entre habitant.e.s et élu.e.s, notamment grâce aux discussions informelles tenues à l’occasion de la traditionnelle verrée de clôture.

    Voilà un vrai moyen de nous rapprocher de nos administrés, de leur montrer que nous sommes à leur écoute et également que nous sommes accessibles.

    Sur leur lieu de vie, c’est là que bat le cœur d’une démocratie locale

  • Langue de bois à Givaudan

    Langue de bois à Givaudan

    Question écrite de Martin Carnino, conseiller municipal du Parti Socialiste de Vernier (fichier .pdf)

    Je remercie tout d’abord notre Maire d’avoir transmis rapidement mon interpellation du 5 septembre 2017 à l’Entreprise Givaudan, par courrier du 13 septembre. Dans la réponse que l’entreprise lui a donnée le 5 octobre dernier, on peut avoir un magnifique exemple de langue de bois ! En effet, M. Dominique Legivre, Directeur du Site de Vernier déclare: « A l’heure actuelle, en ce qui concerne le site de Vernier, nous ne savons pas quelles seront les conséquences sur l’emploi (…) » et ajoute plus loin: « Bien évidemment, dès que nous aurons
    davantage d’information, nous ne manquerons pas de vous tenir informés ».

    Or, on apprend dans une déclaration faite à la Tribune de Genève de ce matin par le porte-parole de Givaudan, que la décision est prise d’effectuer près de trente licenciements à Vernier ! On apprend également que l’entreprise s’est réunie avec les 66 employés concernés par ces mesures au cours du mois d’octobre, mois au cours duquel elle avait déclaré ne pas savoir quelles seraient les conséquences sur l’emploi à Vernier.

    Ainsi, non seulement l’entreprise a dissimulé derrière un rideau de fumée ce qui était en train de se passer à la commune, mais en plus, d’après l’article de la TDG, elle essaye d’éviter la mise en place d’un plan social, en effectuant moins de trente licenciements, chiffre au-delà duquel la loi l’oblige à prévoir un plan social.

    On ne peut pas dire que l’attitude de cette entreprise soit très transparente ni respectueuse à l’égard de la commune où elle a vu le jour. Et on ne peut que partager le titre de l’article du journal (Givaudan maigrit à Genève et grossit ailleurs), qui met en évidence que l’entreprise ne met plus la priorité sur le site verniolan, mais préfère se développer à Zurich, en Chine, en Hongrie ou encore au Mexique ou Singapour.

    Dans ces circonstances, j’aimerais savoir :

    1. Est-ce que la commune a été mise au courant de ces licenciements autrement que par la presse?
    2. Est-ce qu’il est possible que le nombre de licenciements soit inférieur à 30, alors que l’article parle de 66 personnes concernées?
    3. Est-ce que les conditions de ces licenciements sont respectueuses du cadre légal en matière de loi du travail?
    4. Qu’est-ce que l’entreprise a fait à ce jour pour informer, aider ou conseiller ces personnes qui ne sont visiblement pas responsables de la décision unilatérale et discutable de leur employeur?
    5. Est-ce que la commune peut faire quelque chose pour informer, conseiller ou aider ces personnes dans leurs démarches suite à leur licenciement?

    Martin Carnino
    Conseiller municipal

  • Soutenons la petite enfance !

    Le Parti socialiste soutient la Résolution municipale (R 261) visant à prélever une contribution supplémentaire de 2 % sur le prix des pensions payées pour la garde des enfants. Contribution modeste de quelques francs par mois au plus, en fonction des moyens, combinée à un investissement des SIG. Cette somme servira à améliorer la prise en charge des enfants à besoins spécifiques (près de 20 % des enfants accueillis).

    Depuis 2013, le service de la petite enfance a bénéficié d’une aide financière exceptionnelle octroyée par une fondation genevoise privée. Convaincue de l’importance de ce dispositif de soutien aux enfants, cette fondation a renouvelé cette aide exceptionnelle. Cependant, ce financement touche aujourd’hui à sa fin, alors que les besoins demeurent nombreux. Il fallait agir.

    Le Canton de Genève est en train de travailler à l’attribution spécifique de ressources dédiées aux enfants qui ont des besoins particuliers. Ce processus renforce notre conviction que nous répondons aux besoins des enfants et de leur famille, mais que nous devons aussi anticiper leur financement dans l’attente du soutien cantonal à venir.

    Nous ne pouvions pas laisser tomber des enfants et des familles qui ont besoin de soutien. En outre, ce système de prise en charge inclusif profite à tous les enfants et à la collectivité entière par une intervention précoce. Il améliore la qualité du vivre ensemble et prévient l’exclusion.

    Par un engagement majeur de tous les partenaires (familles, service de la petite enfance, psychologues), nos enfants auront l’occasion de faire leurs premiers pas et de vivre dans une société qui défend des valeurs de respect mutuel et de solidarité.

    Le Parti socialiste soutien ainsi pleinement une politique de la petite enfance volontariste, solidaire et efficace !