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  • Aux Avanchets, un problème de circulation côté route de Meyrin

    Aux Avanchets, un problème de circulation côté route de Meyrin

    Le 15 octobre dernier, Jean-Pierre Tombola, conseiller municipal socialiste à Vernier, a été interpellé par des habitant-e-s des Avanchets au sujet des risques d’accidents qui pourraient se produire (côté route de Meyrin) en raison d’un conflit entre les cyclistes et piétons accompagnés de leurs chiens, d’une part, et entre automobilistes et piétons qui traversent la route de Meyrin, d’autre part.

    Le problème se résume comme suit :

    1. Sur la piste cyclable à hauteur des WC pour chien : Les cyclistes roulent à vive allure au risque de heurter les piétons et les chiens. Après observation sur le terrain, il s’avère que le panneau bleu de signalisation « Piétons et cycliste » est placé trop haut pour être observé par les cyclistes. Ce panneau devrait être placé de façon à le rendre plus visible par les cyclistes.
    2. Sur la route de Meyrin au niveau de la passerelle des Avanchets: Certains automobilistes venant du chemin de l’Etang ou se dirigeant vers le centre-ville prennent la voie d’accès aux Avanchets à hauteur des feux tricolores. Dès que le feu vert est enclenché, ils empruntent les voies du tram et tournent brusquement à gauche pour revenir sur la route de Meyrin en direction du CERN, Ferney-Voltaire, autoroute. Au même moment, les piétons traversent la route en direction du tram ou vice versa, d’où un fort risque d’accident. Une personne âgée m’a témoigné avoir échappé de justesse à un accident à cet endroit. Cette situation inquiétante appelle une mesure urgente! Observation faite sur le terrain, le panneau indiquant aux conducteurs « d’entrer aux Avanchets et céder le passage » ne montre pas que ces derniers ont la possibilité de revenir sur la route de Meyrin au premier rond-point situé à environ 30 m. plus loin. Il n’y a pas de feu jaune clignotant ni d’interdiction de tourner à gauche.

    Le Parti Socialiste de Vernier agit dans nos quartiers.

    Ainsi, les questions suivantes ont été posées par Jean-Pierre Tombola lors du dernier Conseil municipal afin de régler cette situation préoccupante:

    1. Que compte faire la Ville de Vernier pour répondre à la préoccupation des piétons vis-à-vis des cyclistes au niveau des WC pour chiens, côté route de Meyrin ?
    2. Quelles sont les mesures urgentes préconisées par la Ville de Vernier pour prévenir les accidents potentiels liés aux conducteurs qui font un demi-tour sur la route de Meyrin au niveau de la passerelle des Avanchets ?
  • « En centralisant leurs achats, les communes bénéficieraient de nombreux avantages »

    Aujourd’hui, les collectivités publiques genevoises (canton et communes) achètent séparément des produits et services nécessaires à leur bon fonctionnement. Ces achats publics représentent chaque année d’importantes dépenses financières. Alors que le Canton a institutionnalisé la centrale commune d’achats (CCA) depuis 2004, aujourd’hui nous constatons que les communes genevoises tardent à s’accorder sur la politique de centralisation de leurs achats, en dépit notamment de nombreux avantages tarifaires inhérents.

    Résultat, les communes disposent chacune de son organe propre d’approvisionnement se privant ainsi des avantages en termes d’efficacité, maîtrise et optimisation des coûts internes et externes, et dans le respect des lois sur les marchés publics. Ainsi, la présente motion vise à encourager les communes suburbaines à regrouper leurs achats au sein d’une même entité en s’inspirant surtout de la centrale d’achat de l’Etat (CCA) ou de collaborer avec celles qui sont existantes.

    Une centrale d’achats… c’est quoi?

    En effet, présentes dans le secteur tant public que privé, les centrales d’achat sont des organismes qui mutualisent les besoins de leurs clients ou de leurs adhérents. Pour les fournisseurs retenus, le référencement par une centrale d’achat permet d’avoir une plus grande audience auprès des acheteurs, mais aussi de bénéficier de relais auprès de ceux-ci pour obtenir de nouvelles parts de marché. Traditionnellement, on distingue deux sortes de centrales d’achat :

    • la centrale d’achat au sens strict : celle-ci va contracter avec un ou plusieurs opérateurs économiques, acquérir les biens ou services pour le compte de ses clients ou ses adhérents ;
    • la centrale de référencement : elle va obtenir des conditions avantageuses pour ses clients ou ses adhérents. Chaque entité contracte avec le fournisseur dans le cadre des conditions obtenues par la centrale.

    Selon Maître Martin le Pechon, dans son article publié le 01/06/2007, acheter mieux et moins cher est l’objectif poursuivi par de nombreux commerçants et artisans. La puissance économique d’une très petite entreprise(TPE) isolée restant cependant faible, le regroupement de plusieurs entreprises au sein ou autour d’une structure d’achat unique constitue souvent un moyen efficace d’accroître sa capacité de négociation et d’obtenir des avantages tarifaires variables selon la puissance d’achat de la centrale et les produits. Au-delà, la création d’une telle structure est, pour les commerçants, une première étape vers la construction d’un réseau commercial organisé, notamment lorsqu’une enseigne commune est mise à la disposition des membres.

    Pour Mme Alicia Calpe, directrice de la Centrale commune d’achat de l’Etat (CCA), la centrale d’achat recherche un meilleur rapport qualité/prix/service, tout en respectant les lois sur les marchés publics, ainsi que les accords de l’organisation mondiale du commerce(OMC). En cohérence avec la politique d’achat professionnel responsable, la CCA fixe les critères de développement durable à respecter dans l’ensemble de ses activités.

    Des avantages importants

    En centralisant leurs achats, les communes concernées bénéficieraient de plusieurs avantages:

    • Réduction des coûts grâce à l’optimisation des coûts internes et externes (coûts de stockage, prix de transport (moins fréquents), des réductions générales suite à l’augmentation des volumes d’achats ou encore par une réduction des coûts de passation de commandes ;
    • Centraliser permet de décharger les acheteurs de certaines activités à faible valeur ajoutée et de pouvoir leur confier des missions davantage stratégiques ;
    • Augmentation du pouvoir de négociation par effet de levier dans la mesure où les commandes seront regroupées et augmenteront le volume d’achat ;
    • Amélioration et professionnalisation des rapports entre l’administration et les fournisseurs retenus ;
    • Les acheteurs développeront une meilleure connaissance et des compétences spécifiques ;
    • La création d’une base commune de fournitures et d’achats standardisés permet un meilleur suivi comptable et une meilleure visibilité des dépenses par regroupement des achats en un seul lieu.

    Pour rester exemplaire, il reviendra aux communes d’œuvrer en faveur d’une politique d’achats professionnels responsables prenant en compte les principes du développement durable (la capacité
    économique, la solidarité sociale et la responsabilité environnementale). En effet, dans sa stratégie pour le développement durable 2016 – 2019, le Conseil fédéral a réaffirmé son soutien à ces principes qui valent aussi pour les cantons et les communes. Le regroupement des achats offre une opportunité unique aux communes d’agir à leur niveau à la fois sur les modes de production et d’approvisionnement, et de les améliorer de manière durable afin de faire face aux impératifs économiques, sociaux et environnementaux.

    Vernier peut devenir pionnière

    La Ville de Vernier doit être pionnière et exemplaire en exposant sa volonté politique de centralisation de l’acte d’achats au sein d’une entité unique permettant d’ouvrir la voie au changement de comportement et de bâtir des outils communs. La centralisation des achats permettra aux communes concernées de tirer profit d’un meilleur rapport qualité/prix/service et rechercher l’utilisation la plus rationnelle possible, efficace et économique des deniers publics.

    Au bénéfice de ce qui précède, le Parti Socialiste de Vernier invite le Conseil municipal de Vernier à soutenir cette motion qui invite le Conseil administratif à :

    • étudier de manière approfondie les possibilités de recours à une centrale d’achat tenant en compte les besoins de la Ville de Vernier et des communes voisines ;
    • examiner les possibilités de collaboration avec d’autres centrales communes d’achats ;
    • étudier au sein de l’Association des communes genevoises (ACG) les possibilités de création des conditions cadres favorables à une politique d’achats intercommunaux ;
    • présenter un rapport complet à la commission des finances et de l’administration sur la faisabilité et l’impact économique, financier social et environnemental de la centrale d’achats intercommunale.
  • « Le bruit de l’avenue Louis-Casaï est une plaie pour les habitant-e-s des Avanchets »

    « Le bruit de l’avenue Louis-Casaï est une plaie pour les habitant-e-s des Avanchets »

    Question écrite de Jean-Pierre Tombola, conseiller municipal socialiste à Vernier

    La propagation du bruit en milieu construit et ses effets sur les riverains constitue un enjeu hautement sociétal, à tel point que le thème des nuisances sonores dans l’environnement, particulièrement en milieu urbain, est un sujet d’étude fortement identifié.

    L’avenue Louis-Casaï, desserte qui mène à l’Aéroport et à l’autoroute, est caractérisée par le trafic motorisé très dense, source de pollution de l’air et de nuisances sonores considérables pour les habitants des Avanchets qui les subissent au quotidien – jour et nuit. En effet, lorsqu’on ouvre sa fenêtre côté avenue Louis-Casaï pour aérer sa chambre ou son appartement, la surcharge du trafic est telle qu’on est plutôt gêné et repoussé par le bruit et les odeurs des gaz polluants imposés par le trafic motorisé. Les études montrent que les nuisances sonores urbaines, routières, ferroviaires et dues aux infrastructures de transport aéroportuaire génèrent des effets néfastes sur notre santé et plus généralement sur notre bien-être. À des niveaux différents, le bruit peut également avoir des conséquences sanitaires importantes pour les habitants, ce qui à mon sens est déjà le cas à l’avenue Louis-Casaï.

    Questions

    1. Quelles sont les démarches entreprises à ce jour par la Ville de Vernier pour prévoir et anticiper les effets néfastes du bruit routier (avenue Louis-Casaï) sur la santé et le bien-être des habitants concernés ?
    2. Quelles sont les mesures envisagées dans le cadre des grands projets pour aider au choix de solutions répondant à des objectifs de durabilité et de qualité de vie ?
    3. La Ville de Vernier peut-elle insister auprès du Canton en vue d’un assainissement prioritaire du bruit à l’avenue Louis-Casaï (revêtement phonoabsorbant, vitesse adaptée aux zones d’habitation) et/ou la requalification de cette desserte ?