Auteur/autrice : PS Vernier

  • Oui au salaire minimum

     

    Le 18 mai nous votons sur deux sujets importants. L’initiative pour le salaire minimum veut garantir un revenu décent à nos concitoyens les moins bien lotis. Un certain nombre d’entreprises rechigne à accepter cette idée. Il faut savoir que la majorité des entreprises qui emploient du personnel à moins de 22 francs de l’heure (dont les patrons vivent parfois dans l’opulence), sont aussi celles, encore trop nombreuses (55%), qui refusent de signer des conventions collectives de travail (CCT).

    Leur but: maintenir une couche importante d’employés aux conditions de travail précaires. Cette catégorie de salariés mal payés est malheureusement féminine à 70% et, contrairement à ce que certains prétendent, elle n’est pas constituée de jeunes qui démarrent dans la vie professionnelle, mais d’adultes de plus de 25 ans (77%). L’établissement d’un salaire minimum est une mesure de défense du pouvoir d’achat des secteurs les plus fragiles, d’amélioration des conditions de travail, de plus grande équité entre les couches sociales et d’augmentation de l’égalité salariale entre hommes et femmes. Pour ces motifs, nous vous invitons à voter oui à l’initiative du salaire minimum.

    En ce qui concerne les Gripen, nous nous refusons à dépenser plus de 9 milliards de francs pour un avion de combat qui ne volera peut-être jamais; 9 milliards qui ravissent quelques industriels mais 9 milliards qui n’iront pas à la formation, à l’emploi, à l’AVS, à des projets touchant directement les Verniolan-e-s. Même si l’achat des Gripen par notre pays devait se réaliser, il n’est pas sûr que l’avion vole un jour. En effet, en dehors de la Suède, la Suisse est le seul acheteur ferme de l’avion suédois. Le modèle de Gripen acheté n’existe que sur le papier, des pièces importantes n’ont pas encore été développées. Or, la Suisse devra verser 1 milliard de francs à l’achat sans garantie sur le produit fi nal. Un risque trop important pour notre pays. Ainsi, Ueli Maurer propose l’achat d’un avion de papier qui ne remplira pas la mission qui lui est dévolue. La priorité devrait être l’emploi, la formation,

    les assurances sociales et les infrastructures. La Suisse doit investir dans des domaines qui permettront aux Suisses, aux Genevois-es aux Verniolan-e-s d’envisager l’avenir avec confi ance.

    Non à l’achat d’avions inutiles et hors de prix!

  • Non à des crèches au rabais

    Non à des crèches au rabais

    Le 9 février: Non à des crèches au rabais !

    Le 9 février nous votons sur plusieurs sujets cruciaux tant au niveau cantonal que fédéral, des sujets qui touchent directement les Verniolan-e-s. Un sujet a une importance particulière pour les Verniolan-e-s : le référendum sur la diminution du taux d’encadrement dans les crèches.

    Sous l’impulsion de Thierry Apothéloz, conseiller administratif PS, la Ville de Vernier a augmenté considérablement ses places de crèches ces dernières années. Et ce n’est pas moins de 280 nouvelles places qui sont en projet à l’horizon 2020. Cette augmentation de places s’est faite avec un encadrement de qualité non seulement en éducateur-trice-s, de la petite enfance, auxiliaires et titulaires de CFC mais aussi avec des éducateur-trice-s sociaux. Le PS a encore proposé et fait passer l’ouverture d’un nouveau poste pour renforcer l’accompagnement des enfants : le PS de Vernier ne transige pas sur la qualité de l’accueil et de l’éducation de nos enfants !

    Le MCG, l’UDC et le PLR, si ! Ils ont voté au Grand Conseil une baisse du taux d’encadrement en crèche, pour passer de 8 à 10 enfants par adulte pour les 2-3 ans et 10 à 13 pour les 3-4 ans. Loin de créer des places de crèches (on ne peut pas déplacer les murs !), cette modification de loi péjore l’accueil et l’éducation en crèche. En effet, les activités d’éveil nécessitent une attention importante, est-ce-que vous imaginez mener une activité avec 12 enfants (pendant que votre collègue s’occupe d’une urgence) ? Imaginez-vous faire une sortie avec 26 enfants de 4 ans et quatre accompagnant-e-s ?

    Nous pouvons et devons augmenter l’accueil des enfants pour permettre aux parents d’allier vie professionnelle et personnelle tout en sachant leurs enfants entre de bonnes mains. Mais nous ne devons le faire en aucun cas sur le dos des enfants : votons NON à la diminution du taux d’encadrement dans les crèches !

  • votons non à l’initiative contre l’immigration de masse

    votons non à l’initiative contre l’immigration de masse

    Le 9 février : votons non à l’initiative contre l’immigration de masse

    Ce n’est malheureusement pas la première fois que les Suisse doivent se prononcer sur une initiative qui met en avant l’épouvantail d’une invasion étrangère supposée de la Suisse. Dans les années 70, les tristement célèbres initiatives Schwarzenbach ont voulu limiter la population étrangère à un certain pourcentage. Aujourd’hui l’initiative UDC « contre l’immigration de masse » va dans le même sens, en proposant l’instauration de contingents annuels pour les étrangers. Cette idée est non seulement xénophobe mais aussi nuisible à l’économie suisse.

    Les initiants voient les étrangers comme une main d’œuvre à disposition, bon marché et corvéable à merci. Limitation du regroupement familial et mise dans le même sac des demandeurs d’asile, des immigrés économiques et des frontaliers ne sont que des exemples des conséquences d’une acceptation de l’initiative. Veut-on retourner à la politique des saisonniers ? Veut-on refuser des migrants persécutés et victimes de guerre au seul motif qu’on a accueilli assez d’étrangers pour l’année? Les étrangers, célèbres ou anonymes ont façonné notre pays, ne nous privons pas de leur apport.

    A travers son initiative, l’UDC attaque également les accords bilatéraux, accords bilatéraux qui ont crée 500’000 emplois en 10 ans. Il ne faut pas nier la pression exercée par la libre circulation sur le marché de l’emploi. Cependant, ce ne sont pas les frontières qu’il faut défendre mais les employés, les salaires et les conditions de travail. Cela passe par des mesures d’accompagnement renforcées, des contrôles efficaces et un salaire minimum. Ce n’est que comme ça que nous combattrons la sous-enchère salariale. Les propositions de l’UDC ne sont que de la poudre aux yeux qui ne réglera pas les problèmes mais créeront un monstre bureaucratique.

    Le 9 février, votons non à l’initiative contre l’immigration de masse. Ne nous trompons pas de cible, battons nous pour des conditions de travail respectueuses, pour le respect des droits de l’Homme, à Vernier, ville d’immigration, à Genève, ville des droits de l’Homme, en Suisse pays ouvert au monde !