Auteur/autrice : PS Vernier

  • Non à la mort de la radio et télévision publique!

    Non à la mort de la radio et télévision publique!

    Les Socialistes appellent à voter NON, car cette initiative coûtera très cher aux ménages.  Si  « No Billag » est acceptée, la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) et les télévisions et radios locales ne seront plus en mesure de fournir une offre de programmes variés, en raison des lourdes pertes financières qu’elles subiront.

    Certaines d’entre elles viendront même à disparaître. Les fans de Roger Federer ou d’une équipe de foot ne pourront plus regarder un match de leur(s) champion(s) favori(s) sur la télévision publique. Ils-elles devront payer un, voire plusieurs, abonnement annuel à des chaînes privées, qui leur coûtera beaucoup plus cher que la redevance publique. Cette initiative reviendra à payer plus pour avoir moins! La redevance reste donc nécessaire pour avoir accès aux prestations diversifiées de la  SSR et de 35 opérateurs régionaux. Il est à noter que dès 2019, celle-ci diminuera d’ailleurs de CHF 86,10. Les foyers paieront seulement un franc par jour pour un contenu de qualité.

    L’initiative détruit la cohésion sociale de notre pays. En coupant les moyens des télévisions et radios régionales, elle porte atteinte à la diversité de la Suisse. Privées de financement suffisant, les territoires périphériques n’auront plus la possibilité d’émettre des programmes présentant la richesse de nos 4 régions linguistiques. Cela reviendra à appauvrir l’offre et à renoncer à la mise en valeur de notre patrimoine culturel. De plus, la SSR devra licencier massivement. Des milliers de personnes, qui travaillent quotidiennement à faire vivre ces médias, se retrouveront au chômage.

    L’initiative s’attaque également à la culture, car elle favorise l’arrivée sur le marché de prestataires commerciaux intéressés uniquement aux profits et à la course à l’audimat. Il est à craindre que les programmes culturels soient abandonnés et remplacés par des programmes racoleurs plus rentables. C’est aussi un danger pour la démocratie, car il existe un fort risque que l’information soit manipulée à des fins politiques par des patrons de chaînes multimillionnaires ayant des intérêts privés à soutenir certains lobbies (assurances maladie, groupements politiques, etc.), comme c’est le cas aux USA où les dérives sont nombreuses. L’indépendance des médias risque donc d’être remise en cause, déstabilisant durablement l’équilibre démocratique de notre pays. Sans la redevance et l’obligation légale de fournir des prestations à toutes et tous les citoyen-ne-s, la SSR perdra ce qui fait sa force et sa qualité en tant que prestataire d’un service public.

    Parce que cette initiative aura un coût beaucoup trop élevé, tant au niveau financier pour les ménages, qu’au niveau politique et économique, les Socialistes vous invitent à la rejeter.

  • Au revoir 2017, bienvenue 2018 !

    Au revoir 2017, bienvenue 2018 !

    L’année 2017 a été bien remplie pour le parti socialiste de Vernier. Renouvellement et actions étaient au rendez-vous. Le parti a élu une toute nouvelle présidente à sa tête, Marie-Rose Perez-Milano, avec un comité renouvelé et l’envie de développer encore et toujours des projets pour la commune. C’est également l’occasion à nouveau de remercier Martin Staub pour son engagement en tant que président pendant près de quatre années.

    2017 a été aussi l’occasion de renouvellement au Conseil municipal, ce qui rappelle à quel point l’engagement dans le délibératif de la commune n’est pas une mince affaire.

    2017 a également été l’année du combat pour le maintien de la poste de Châtelaine. Grâce à des pétitions menées par plusieurs partis, les Verts, le PLR et le PS Vernier, grâce à la mobilisation de la population et du Conseil administratif, La Poste a annoncé le maintien de l’office de Châtelaine
    en tout cas jusqu’à 2019… la mobilisation paie!

    En 2018, une échéance électorale importante nous attend avec les élections au Grand Conseil et au Conseil d’Etat. Notre conseiller administratif Thierry Apothéloz est candidat au Conseil d’Etat pour amener son expérience dans ce laboratoire d’innovation qu’est la commune de Vernier. Il se lancera avec ses colistières socialistes Anne Emery Torracinta et Sandrine Salerno. Au Grand Conseil, une cinquantaine de candidat-e-s socialistes se présentent pour donner une majorité de gauche au parlement, dont Marko Bandler, Martin Staub, Denis Chiaradonna, Gladys Brandrup et Jean-Pierre Tombola pour le PS Vernier.

    Nous profitons de ces quelques lignes pour vous souhaiter d’excellentes fêtes de fin d’année et nos meilleurs vœux pour 2018.

  • Langue de bois à Givaudan

    Langue de bois à Givaudan

    Question écrite de Martin Carnino, conseiller municipal du Parti Socialiste de Vernier (fichier .pdf)

    Je remercie tout d’abord notre Maire d’avoir transmis rapidement mon interpellation du 5 septembre 2017 à l’Entreprise Givaudan, par courrier du 13 septembre. Dans la réponse que l’entreprise lui a donnée le 5 octobre dernier, on peut avoir un magnifique exemple de langue de bois ! En effet, M. Dominique Legivre, Directeur du Site de Vernier déclare: « A l’heure actuelle, en ce qui concerne le site de Vernier, nous ne savons pas quelles seront les conséquences sur l’emploi (…) » et ajoute plus loin: « Bien évidemment, dès que nous aurons
    davantage d’information, nous ne manquerons pas de vous tenir informés ».

    Or, on apprend dans une déclaration faite à la Tribune de Genève de ce matin par le porte-parole de Givaudan, que la décision est prise d’effectuer près de trente licenciements à Vernier ! On apprend également que l’entreprise s’est réunie avec les 66 employés concernés par ces mesures au cours du mois d’octobre, mois au cours duquel elle avait déclaré ne pas savoir quelles seraient les conséquences sur l’emploi à Vernier.

    Ainsi, non seulement l’entreprise a dissimulé derrière un rideau de fumée ce qui était en train de se passer à la commune, mais en plus, d’après l’article de la TDG, elle essaye d’éviter la mise en place d’un plan social, en effectuant moins de trente licenciements, chiffre au-delà duquel la loi l’oblige à prévoir un plan social.

    On ne peut pas dire que l’attitude de cette entreprise soit très transparente ni respectueuse à l’égard de la commune où elle a vu le jour. Et on ne peut que partager le titre de l’article du journal (Givaudan maigrit à Genève et grossit ailleurs), qui met en évidence que l’entreprise ne met plus la priorité sur le site verniolan, mais préfère se développer à Zurich, en Chine, en Hongrie ou encore au Mexique ou Singapour.

    Dans ces circonstances, j’aimerais savoir :

    1. Est-ce que la commune a été mise au courant de ces licenciements autrement que par la presse?
    2. Est-ce qu’il est possible que le nombre de licenciements soit inférieur à 30, alors que l’article parle de 66 personnes concernées?
    3. Est-ce que les conditions de ces licenciements sont respectueuses du cadre légal en matière de loi du travail?
    4. Qu’est-ce que l’entreprise a fait à ce jour pour informer, aider ou conseiller ces personnes qui ne sont visiblement pas responsables de la décision unilatérale et discutable de leur employeur?
    5. Est-ce que la commune peut faire quelque chose pour informer, conseiller ou aider ces personnes dans leurs démarches suite à leur licenciement?

    Martin Carnino
    Conseiller municipal