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  • Coup de projecteur sur Denis Chiaradonna, candidat au Grand Conseil

    Coup de projecteur sur Denis Chiaradonna, candidat au Grand Conseil

    Denis Chiaradonna
    42 ans, Master en droit, juriste, Conseil municipal, membre des comités ATE-GENEVE, NOMES Je souhaite poursuivre mon engagement au niveau cantonal et apporter la voix des habitant-e-s de Vernier et des communes de la rive droite dans la lutte contre les diverses nuisances, notamment la pollution de l’air, le bruit autoroutier et aérien. Je m’engage pour plus de logements de qualité et abordables, à favoriser les coopératives d’habitations et la participation citoyenne dans les projets urbains. Je m’engage également à lutter contre toutes les discriminations à tous les niveaux : au travail ou à l’école ; à renforcer les services publics en leur donnant les moyens d’offrir à la population des prestations de qualité, faciles et accessibles à toutes et à tous, notamment l’accès aux soins, aux formations, des transports publics performants et abordables, à une police de proximité et une justice efficiente.

    → Toutes et tous les autres candidat-e-s socialistes au Grand Conseil sur http://www.ps-ge.ch/candidats

  • Votations 24 septembre: réaction du PS genevois

    La réforme de la prévoyance vieillesse, dite PV2020, ne passe pas la rampe au niveau suisse. Le mot d’ordre du PS genevois, voté par la majorité des militant-e-s réuni-e-s en Assemblée générale, a été suivi par les Genevois-es qui refusent très nettement la réforme à 60,28%. Le peuple de notre canton reste attaché au système de l’assurance sociale de solidarité. Pour rappel, il avait accepté l’initiative AVS+ à 53%, pour soutenir l’AVS qui demeure le système le plus stable et le plus équitable entre les générations. C’est cette équité que les Genevois-es ont aujourd’hui décidé de conserver. Les électeurs-trices ont exprimé qu’ils-elles ne voulaient pas se contenter d’un projet par trop défavorable à une majorité de la population.

    La campagne aura été extrêmement intense avec, de toutes parts, des menaces sur la pérennité du système de financement et le spectre d’une augmentation générale de l’âge de la retraite à 67 ans. Or, les électeurs-trices ne peuvent pas se déterminer sur des intimidations mais attendent du Conseil fédéral qu’il soit une vraie force de propositions. Le compromis peu satisfaisant sorti des chambres fédérales, associé à des menaces quant à son refus, n’aura pas convaincu les électeurs-trices.

    Le score genevois est aussi un signal pour rappeler que les rentes et les prestations doivent tenir compte de la situation économique d’un canton frontalier comme le nôtre qui fait face à un marché de l’emploi particulièrement tendu. En effet, une grande partie des jeunes a énormément de difficultés à trouver un premier emploi, et les plus de 50 ans peinent à revenir sur le marché du travail, voire n’y reviennent plus du tout. De plus, les inégalités salariales hommes-femmes demeurent et les femmes font face à des interruptions d’activité, car trop souvent ce sont elles qui réduisent leur temps de travail avec l’arrivée des enfants. Imposer aux femmes une année de travail de plus dans ces conditions était un sacrifice trop important, qui n’aurait pas été compensé par les CHF 70.- mensuels supplémentaires versés aux futur-e-s retraité-e-s.

    Les Genevois-es ont donc fait le choix de la cohésion sociale et de la solidarité entre générations, il revient désormais au Conseil fédéral de se remettre à l’ouvrage pour maintenir la pérennité du système de retraite en proposant une réforme équilibrée. La question de la quote part doit être remise sur le tapis. Cette part des bénéfices que les assureurs LPP ont l’obligation légale de verser aux assuré-e-s devrait être augmentée. Il n’était pas acceptable d’exiger que la population supporte une hausse de la TVA et des baisses des rentes du 2ème piliers alors que les assureurs se font une plus-value d’environ 600 millions de francs par an au détriment des assuré-e-s. Le Parti socialiste genevois estime que le système de retraite doit permettre aux retraité-e-s de vivre dignement.

    De leurs côtés, les Socialistes genevois s’engagent à continuer leur combat pour l’amélioration de la situation des retraité-e-s à Genève. C’est dans ce sens que les député-e-s socialistes ont déposé un projet de loi visant à rehausser le loyer reconnu dans le calcul des dépenses prises en compte par l’Etat pour déterminer le droit aux prestations complémentaires. Les montants reconnus actuellement sont souvent calculés en-dessous de ce que paient effectivement les personnes âgées, ce qui les prive d’un complément de revenu essentiel.

    Par ailleurs, le Parti socialiste genevois se réjouit du plébiscite genevois à 88,39% pour instaurer dans la Constitution fédérale le principe de la sécurité alimentaire.

    Votation cantonale

    Le Parti socialiste genevois se félicite de l’acceptation à 62% de la modification de la loi constitutionnelle sur les droits politiques. Grâce à cette modification, qui abaisse le nombre de signatures à récolter pour les initiatives et les référendums, les Genevois-es pourront s’exprimer plus facilement en proposant de nouvelles lois, ou en s’opposant à une loi votée au parlement. Les Socialistes, qui s’étaient fortement engagé-e-s sur le sujet, considèrent que cette loi va renforcer la démocratie semi-directe en permettant aux électeurs-trices d’avoir plus de poids pour infléchir les politiques décidées au parlement. A l’heure où les antagonismes sont de plus en plus exacerbés au Grand Conseil et quand la majorité de droite ne cesse d’exiger des coupes dans les prestations à la population, le peuple a certainement souhaité accorder une chance supplémentaire à l’opposition de peser dans les débats et de faire entendre sa voix.

    Votation communale

    Le Parti socialiste genevois tient à féliciter sa section communale carougeoise pour l’excellente campagne qu’elle a menée. Grâce à la mobilisation des militant-e-s, le Théâtre de Carouge est sauvé. C’est une victoire pour cette institution culturelle phare dont le rayonnement profite à tous et toutes les habitant-e-s de notre canton. Les Socialistes ont toujours défendu la culture comme facteur essentiel d’intégration et de cohésion sociale. La période électorale intense qui a commencé ne doit pas servir de prétexte à une droite populiste jusqu’au-boutiste pour imposer ses positions idéologiques au détriment des intérêts de la population.

  • Saigner la CPEG ou la soigner? La réponse s’impose!

    Communiqué de presse du 10 avril 2017

    Les groupes parlementaires au Grand Conseil genevois EàG, PS, MCG et Les Verts ont réuni les signatures nécessaires pour la convocation d’une session extraordinaire du parlement, qui se tiendra le 24 avril prochain. Celle-ci sera consacrée à la discussion du projet de loi signé par 45 député·e·s de ces quatre formations politiques, intitulé: « Saigner la CPEG ou la soigner? La réponse s’impose! ».

    Face à la volonté affichée du président du Comité de la Caisse de pension de l’État de Genève, en lien avec le Conseil d’État, de baisser très fortement les rentes à venir, les groupes parlementaires EàG, PS, MCG et Les Verts se sont mis d’accord pour proposer un scénario alternatif, beaucoup moins coûteux pour les finances publiques et pour les assuré·e·s.

    Saigner la CPEG?

    Après une diminution des rentes de 12% en 2014, de 5% (fin 2016), il est aujourd’hui question d’une nouvelle amputation de 15%, soit d’un recul total de plus de 30%…

    En réaction à la démarche de nos groupes parlementaires, le Conseil d’État a annoncé jeudi dernier au Grand Conseil sa volonté de recapitaliser la Caisse et « d’adoucir » un peu la dernière saignée annoncée. À une condition toutefois : que les assuré·e·s acceptent le passage de la CPEG en « primauté de cotisations ». En clair, cela signifie que les actifs·ves cotisants n’auraient plus aucune garantie du niveau de leurs rentes et que l’État se désengagerait par rapport à la CPEG.

    Nous préférons la soigner!

    En réalité, il est possible d’agir de façon responsable en n’exigeant pas que l’État dépense des milliards, tout en défendant beaucoup mieux les intérêts des assuré·e·s. C’est ce que nos groupes proposent.

    En effet, au premier sacrifice du personnel déjà acté par le Comité de la Caisse, soit l’élévation de l’âge de la retraite d’un an, qui représente 400 millions de francs d’engagements en moins, nous proposons d’ajouter une cotisation temporaire de 0,55% sur 12 ans et demi, à la seule charge des assuré·e·s, qui représente l’équivalent de 200 millions de plus, soit un effort total de 600 millions.

    De son côté, l’État injecterait 800 millions, dont 320 pourraient être pris sur la dissolution partielle d’une provision déjà existante, soit un montant de 480 millions à trouver.

    Dans l’intérêt des contribuables et des assuré·e·s

    Notre proposition permettrait de maintenir la CPEG en « primauté de prestations » avec des retraites à hauteur de 60% du salaire assuré, dont la moyenne actuelle est de 3000 francs par mois. La Caisse de pension de l’État de Vaud, mais aussi celle de la Migros, a maintenu ce système… Pourquoi pas celle l’État de Genève ?

    Elle ne coûterait pratiquement rien aux contribuables, puisque l’État pourrait par exemple financer les 480 millions à trouver par un emprunt à long terme (20 à 30 ans) sur les marchés financiers aux taux actuels de 0,5 à 0,6% par an (coût : 2,4 millions par an).

    Nos projections actuarielles très prudentes (cf. graphique joint) montrent qu’avec un taux technique de 2,5%, un rendement annuel moyen de 3,25%, une inflation très faible (indexation des salaires de 0,3% par an) et une croissance des effectifs cotisants de 1% par an (très inférieure à celle des dix dernières années), le suivi du « chemin de croissance » prévu par la loi cantonale serait largement assuré à l’horizon 2030. Au-delà, toute projection devient évidemment plus aléatoire…