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  • Votations du 5 juin: NON à une nouvelle attaque pernicieuse contre les locataires!

    Votations du 5 juin: NON à une nouvelle attaque pernicieuse contre les locataires!

    Le PS appelle à voter NON parce que cette loi mensongère ne donne aucune liberté supplémentaire aux locataires, mais accorde de fait plus de liberté aux propriétaires d’exercer un véritable chantage, dans le seul but de vendre leur bien et d’en tirer un maximum de profit.

    Dans les années 1980, la pratique des congés-ventes a provoqué des drames humains par centaines, les locataires se voyaient confrontés à «paie ou quitte». La méthode change en 2016: ce sera «je ne te veux pas comme locataire si tu ne peux pas acheter».

    affiche-comite-unitaireSi le propriétaire veut vendre, les locataires seront forcés à un choix: acheter un bien hors de prix- qu’ils n’auront pas les moyens de se payer dans la majorité des cas- ou bien être expulsés. En période de pénurie de logement et alors que les loyers libres sont majoritairement abusifs, il est dangereux de permettre aux propriétaires d’exercer une pression supplémentaire sur les locataires qui n’ont pas la possibilité de s’acheter leur logement ou de se reloger facilement.

    De plus, les logements vendus seront perdus pour la location et deviendront des objets de spéculation. Le parc immobilier locatif se réduira inexorablement. Dans un canton comme Genève qui compte 80% de locataires, la priorité doit être mise sur l’extension du parc locatif avec des habitations à loyer abordable, plutôt que sur la spéculation immobilière.

    L’ASLOCA et les milieux de défense des locataires appellent également au rejet de cette modification visant à démanteler la loi sur les transformations de logements (LDTR), indispensable pour la protection des locataires à Genève.

    Texte de l’initiative:

    « Art. 39 al. 3 (abrogé), al. 4 lettre e (nouvelle teneur)
    [Le département autorise l’aliénation d’un appartement si celui-ci : ]
    e) est acquis par un locataire souhaitant librement acheter l’appartement qu’il occupe effectivement depuis 5 ans au moins et à qui la teneur de l’art. 271 a, al. 1 let c CO (protection contre le congé-vente) a été notifiée. Dans ce cas, le prix de vente du mètre carré PPE ne peut dépasser CHF 6’900.-, montant indexé annuellement à l’indice genevois des prix à la consommation, et les locataires restant dans l’immeuble doivent également obtenir la garantie de ne pas être contraints d’acheter leur appartement ou de partir. »

  • Les deux initiatives de l’Alternative sur le logement: c’est quoi?

    Les deux initiatives de l’Alternative sur le logement: c’est quoi?

    Le logement abordable est un engagement socialiste phare. Pour cette raison, le Parti Socialiste genevois, en collaboration avec les partis de l’Alternative, les syndicats, l’ASLOCA, les coopératives d’habitation et les associations de quartier, a lancé deux initiatives cantonales pour soutenir la construction de logements abordables.

    La première initiative vise à garantir la construction d’au moins 80% de logements locatifs, dont 50% de logements d’utilité publique dans tous les nouveaux quartiers créés en zone de développement (la zone de développement est un périmètre à l’intérieur duquel les nouvelles constructions font l’objet d’un contrôle de la part de l’Etat de Genève).

    La seconde initiative prévoit que, tant que Genève connaît une pénurie de logements (moins de 2% de logements vacants), tous les terrains déclassés pour y construire du logement sont déclassés en zone de développement de manière à ce que la première initiative s’applique.

    Plus d’informations et feuilles de signatures à télécharger sur: www.initiatives-logement.ch

  • Tribune de Genève – La Poste envisage de ferme la Poste d’Aïre

    Tribune de Genève – La Poste envisage de ferme la Poste d’Aïre

    Tribune de Genève du 25 avril 2016 – Céline Garcin

    Service de proximité
    Le Parti socialiste verniolan a lancé une pétition pour maintenir ce service public de proximité. La régie s’explique.

    Un nouvel office de poste est menacé de fermeture à Genève. Cette fois, c’est le bureau d’Aïre qui est jugé pas assez rentable par l’entreprise suisse. La Poste a récemment annoncé à la Ville de Vernier sa décision de vouloir supprimer le guichet. Le Conseil administratif a fait recours contre cette décision. Craignant la fermeture d’autres offices sur la commune, le Parti socialiste verniolan a également lancé une pétition pour le maintien de ce service public de proximité. Le texte, adressé à l’Exécutif municipal, au Conseil d’Etat et à la Poste, a recueilli plus de 400 signatures en deux semaines.

    «C’est absurde, on demande aux communes de faciliter la construction de logements et ensuite on supprime des services de proximité, s’emporte Martin Staub, conseiller municipal socialiste. Le bureau d’Aïre se situe dans un quartier en plein développement. Les immeubles de Gordon-Bennett viennent de sortir de terre et deux projets immobiliers, dont un destiné à des personnes âgées, sont en construction. Il y aura plusieurs centaines de nouveaux habitants prochainement dans le quartier.»

    Mais cet afflux de nouveaux clients potentiels ne semble pas être un argument suffisant pour faire changer d’avis La Poste. Celle-ci déplore depuis plusieurs années déjà «de faibles volumes de transactions postales» enregistrés dans ce bureau. «De moins en moins de lettres, de colis et de versements passent par les guichets postaux», précise la porte-parole Maryam Ben Ahmed-Rappaz. Et selon l’analyse de la régie publique, cette tendance est amenée à se poursuivre.

    L’entreprise a ainsi décidé de remplacer l’office d’Aïre par une «agence postale» dans une épicerie ou un kiosque du quartier. «Si cette solution permettra de maintenir certains services, cela ne remplacera jamais un bureau», regrette Martin Staub.

    Maryam Ben Ahmed-Rappaz indique que les retraits d’argent d’un montant maximum de 500 francs et les versements sans numéraire seront possibles avec la Postcard et les cartes bancaires Maestro. «Les agences ne proposent pas de trafic des paiements avec espèces pour des questions de sécurité», précise-t-elle.