Auteur/autrice : PS Vernier

  • «Rebondir, réinventer, réinvestir» par Thierry Apothéloz, Conseiller d’État

    «Rebondir, réinventer, réinvestir» par Thierry Apothéloz, Conseiller d’État

    Texte paru dans le journal du PS Vernier, la Minute Commune, de septembre/octobre 2021

    La crise que nous venons de traverser – et que nous traversons encore – va laisser des traces, c’est indéniable. Certaines vont s’effacer avec le temps, d’autres resteront longtemps indélébiles. Pour l’instant, le reflux des cas graves permet de maintenir le système sanitaire à flots et la reprise progressive de l’économie s’annonce prometteuse. Il reste cependant beaucoup à faire au niveau de la fracture sociale, que la crise a contribué à brusquement amplifier, fragilisant une grande partie des habitant.e.s du canton, dont beaucoup se retrouvent durablement dans une situation de pauvreté et de dénuement inacceptables.

    Pour faire face à cette crise, l’État a rapidement appris à rebondir, réinventer et réinvestir. Et c’est d’ailleurs dans ce sens que je porte actuellement une réforme ambitieuse de la loi sur l’aide sociale, qui permettra de tenir compte de toutes les situations de précarité et de les combattre efficacement. Les leçons de la crise doivent en effet aujourd’hui être tirées dans toutes les politiques publiques que nous mettons en œuvre, particulièrement dans l’action sociale qui doit être considérablement renforcée.

    Commençons par rebondir, en gardant à l’esprit que la pauvreté peut survenir – et toucher presque tout le monde – en un rien de temps. Je veux ainsi considérablement renforcer les mailles de notre filet social, non seulement pour le présent, mais également pour parer à toute éventualité d’une nouvelle crise. Par exemple, on a vu combien les indépendant.e.s et celles et ceux qui bénéficient de contrats de travail précaires ont été parmi les premières victimes de la crise. Notre législation sociale doit s’adapter pour les considérer et les soutenir. C’est l’une des leçons que j’ai tirée de la pandémie. Et c’est dans cette direction que je vais investir.

    Réinventer, c’est repenser différemment notre manière de voir le monde et de faire autrement, pour éviter de reproduire les mêmes politiques d’exclusion qui maintiennent les personnes dans la précarité plutôt que de les en sortir. Il faut cesser de culpabiliser ou de punir celles et ceux qui peinent à s’insérer socialement ou professionnellement. Il faut au contraire renforcer le soutien et l’écoute, qui sont non seulement des principes de base de la dignité que je veux promouvoir, mais qui permettent de renforcer la confiance en soi. Un accompagnement bienveillant est la clé d’un suivi qui porte ses fruits. Et c’est là qu’il faut réinvestir, notamment par la formation certifiante et qualifiante. On sait aujourd’hui combien les personnes sans formation sont surreprésentées à l’aide sociale, alors même que Genève offre bien plus de places de travail qu’il y a de population active sur son territoire. Il est donc temps d’investir aujourd’hui dans les capacités et les volontés de celles et ceux qui souhaitent se réorienter et donner un souffle nouveau à leur horizon professionnel. C’est là également une nouveauté que je vais porter.
    La lutte contre les inégalités est au cœur de l’idéal socialiste qui nous rassemble. Elle est, de tous mes instants, ma priorité politique.

    Thierry Apothéloz
    Conseiller d’État

  • [MOTION] Pour l’installation de pompes à vélos en libre-service en Ville de Vernier

    [MOTION] Pour l’installation de pompes à vélos en libre-service en Ville de Vernier

    Depuis plusieurs années, la Ville de Vernier mène une politique d’encouragement à la mobilité douce. Le programme d’aménagement des pistes cyclables, la mise en place du fonds communal pour la mobilité et son programme de subvention accordée aux Verniolans pour faciliter l’acquisition de vélos à assistance électrique (VAE) ou de vélos standards, confirme la volonté affichée des autorités verniolanes d’encourager la mobilité douce alternative au trafic motorisé.

    Ainsi, chaque année, des Verniolans jeunes et moins jeunes, dans tous les quartiers, acquièrent des vélos qu’ils utilisent pour se rendre à leur travail ou pour leurs loisirs. Toutefois, il arrive souvent que les roues des vélos se dégonflent, ce qui entrave à la bonne circulation des cyclistes. « Pour promouvoir la pratique du vélo comme alternative à la voiture, le développement d’un réseaux cyclable continu et sûr est indispensable. Le réseau verniolan offre aujourd’hui déjà des conditions de déplacement favorables à ce transfert modal, comme l’illustre la nouvelle carte vélo développée par la commune ».

    La présente motion vise à inciter la Ville de Vernier à aller plus loin en installant des pompes à vélos conçues pour être utilisées en extérieur dans les quartiers et dans les endroits facilement accessibles aux cyclistes. Simple d’utilisation, avec un flexible adapté à la plupart des chambres à air, elles sont à la disposition des cyclistes et permettent de gonfler aussi la plupart des roues de poussettes et de fauteuils roulants. Pour illustration, la plupart des grandes villes (Zurich, Berne) sont dotées de telles pompes en libre accès, la Ville de Genève a installé 10 pompes d’un modèle robuste sur son territoire (Nations, Wendt/Servette, Vélostation, Pâquis, Délices, Rhône, Jonction, Plainpalais, Les Vernets, Uni-Mail). Il s’agit des pompes permettant aux cyclistes de regonfler leurs pneus et ainsi de circuler dans de meilleures conditions. L’association Genèveroule est en charge d’effectuer un contrôle régulier et de réparer les éventuelles pannes.

    Au bénéfice de ces explications le Conseil municipal invite le Conseil administratif à :

    • identifier les lieux propices à l’installation de pompes à vélos en libre accès sur le territoire communal de Vernier et procéder à leur installation.

    Jean-Pierre Tombola, Johan Martens
    Conseillers municipaux
    Vernier, le 4 octobre 2021

  • « Rebondir à la crise » par Laurence Fehlmann Rielle, Conseillère nationale

    « Rebondir à la crise » par Laurence Fehlmann Rielle, Conseillère nationale

    La crise liée à la Covid-19 a renforcé les inégalités sociales. Le PS Suisse a rappelé que la priorité devait être accordée à la santé de la population tout en protégeant les travailleur.euse.s suite aux mesures prises pour contrer la crise sanitaire.

    Dans ce contexte, le PSS se bat pour :

    • Maintenir le niveau des salaires : il faut une compensation entière des pertes salariales pour les salaires inférieurs au salaire médian (6’502.-/mois).
    • Soutenir le pouvoir d’achat des ménages : le PS avait demandé le gel des primes d’assurance-maladie pour 2021 et cela reste valable pour 2022. L’initiative pour plafonner les primes à 10% du revenu est essentielle. Il demande aussi que la Confédération intervienne pour garantir avec les cantons et les communes un nombre suffisant de places de crèches.
    • Lutter contre les violences domestiques : le confinement a exacerbé les conflits familiaux et il est urgent d’agir. J’ai déposé une motion afin que la Confédération contribue au financement des maisons pour femmes. Mais le Conseil fédéral estime que cette mission incombe aux cantons.
    • Alléger les loyers : le PS s’est beaucoup battu pour que les détenteurs de baux commerciaux voient leur loyers réduits dans la loi Covid, mais en vain. Il a lancé une pétition pour dénoncer le fait que les locataires doivent payer leurs loyers avec des aides de rigueur.
    • Investir pour le climat : le PS demande des programmes d’investissements centrés sur les infrastructures publiques, l’assainissement des bâtiments et les investissements dans les énergies propres.

    Laurence Fehlmann Rielle
    Conseillère nationale