Auteur/autrice : PS Vernier

  • [INTERPELLATION] Circulation sur le chemin Philibert-De-Sauvage

    [INTERPELLATION] Circulation sur le chemin Philibert-De-Sauvage

    Nous avons appris la bonne nouvelle de la prise en compte de notre motion R051 – 20.11 par les autorités cantonales pour l’ouverture de la nouvelle avenue de l’Étang avec une limitation de vitesse à 30 km/h. Merci au Conseil administratif pour les démarches entreprises dans ce sens.

    Le développement du quartier ainsi que l’instauration de la voie verte, qui passe par le chemin de l’Étang, traverse le chemin Philibert-DeSauvage et continue le long de l’avenue de l’Étang, nécessite, du point de vue de la sécurité, une harmonisation de la limitation de la vitesse sur le chemin Philibert-De-Sauvage.

    Sur ce chemin, la vitesse permise actuellement est de 50 km/h, sauf autour du croisement avec le chemin menant à l’école de Balexert, où elle est limitée à 40km/h.

    Tous ceux qui utilisent ce chemin savent qu’il est quasiment impossible d’y atteindre la vitesse de 50 km/h sans risquer de mettre en danger les autres usagers. Et c’est bien de cela qu’il s’agit, de la sécurité de tous les utilisateurs.

    1. Quelles sont les démarches entreprises pour sécuriser le passage de la voie verte, les riverains ayant déjà constaté une augmentation significative du trafic des cyclistes, des piétons, des poussettes, etc… dans le quartier ?
    2. Quid d’une limitation de la vitesse à 30 km/h sur tout le chemin Philibert-De-Sauvage ?

    Elisabeth Santi
    Conseillère municipale

  • Inauguration des nouveaux aménagements piétons et routiers des Avanchets – Intervention de Jean-Pierre Tombola

    Inauguration des nouveaux aménagements piétons et routiers des Avanchets – Intervention de Jean-Pierre Tombola

    Discours de Jean-Pierre Tombola, président du Conseil municipal de Vernier
    Samedi 16 octobre 2021


    Après plus de deux ans de travaux, les autorités municipales de la Ville de Vernier ont inauguré la fin des travaux d’aménagements routiers dans la Cité des Avanchets, en présence de Jean-Pierre Tombola, président du Conseil municipal, Mathias Buschbeck , maire, Gian-Reto Agramunt, conseiller administratif, Yvan Rochat , ex- Maire de Vernier, les conseillères et conseillers municipaux, les représentants du tissu associatif de quartier et la population.

    Rappel historique

    1969 – 1977 : Réalisation de la cité des Avanchets. Avanchet-Parc est une histoire de collaboration fructueuse entre les organisations syndicales, les associtaions patronales et M. Ernest Göhner, puissant promoteur zürichois qui, avec le soutien des pouvoirs publics ont unis leurs efforts pour réaliser un ensemble urbain unique en Suisse destiné à accueillir 7000 habitants.

    Les partenaires sociaux et employeurs ont tout fait pour faire monter une opération de construction de logements qui puisse montrer l’exemple, une démontration de la paix sociale considérée comme indispensable pour contrer l’initiative contre l’emprise étrangère connue sous  » L’INITIATIVE SCHWARZENBACH » visant à limiter à 10% le nombre d’étrangers dans les cantons.

    Cette initiative clairement xénophobe du 20 mai 1969 était contre l’intégration et la paix sociale. Les partenaires sociaux et employeurs ont compris le danger et la ménance que représente cette initiative sur l’économie et la paix sociale. Le Co-promoteur et entrepeneur général ouvert d’esprit, M. Ernest Göhner a offert son expértise et son savoir-faire et s’est engagé à mettre à disposition rapidement les logements avec des standards supérieurs à la moyenne mais à bas prix pour les classes moyennes et à bas revenu.

    Depuis lors, la Cité des Avanchets connait une vitalité associative riche et variée soutenue au niveau local par les pouvoirs publics.

    Il fait beau vivre aux Avanchets, une cité multiculturelle, porteuse d’une grande mixité sociale et intergénerationnelle. Les Avanchets est un quartier urbain caractérisé par un solide attachement des habitants.
    La cohésion sociale, une priorité de la Ville de Vernier.

    Le soin apporté par les pouvoirs publics aux équipements et aménagements sont essentiels au maintien de la qualité de vie et de la mixité sociale. Situé sur un terrain privé, la Ville Vernier ne peut rien y faire sans l’acvord des propriétaires. Dès lors, la commune a négocié avec les propriétaires d’Avanchet-Parc, la rétrocession des routes afin que les aménagements des extérieurs puissent être réalisés pour améliorer la qualité de vie des habitants. Outre les précédents l’aménagement réalisés par Ville de Vernier (terrain de football pour les juniorr, la Maison des jeunes Eclipse, la Maison de quartier, le dispositif du Contrat de quartier initié en 2008 a mobilisé fortement la société avec de multiples projets d’intérêts collectifs.

    La fin des travaux d »aménagement des routes inaugurée ce matin a une réelle plus-value: amélioration des accès pour les personnes à mobilité réduite, création de grands trottoirs pour piétons autrefois inexistants, installations des écopoints à chaque rue ce qui augmentera le taux recylage et le tri des déchets, la limitation de la vitesse à 30 km/h sont autant d’améliorations très appréciées par les habitant.e.s.

    En ma qualité de Président du Conseil municipal de la Ville de Vernier et habitant la cité des Avanchets, c’est avec plaisir et satisfaction que j’ai participé à l’inauguration de la fin des travaux. Je remercie vivement les habitant.e.s des Avanchets pour leurs patience face aux nuisances subies durant les travaux, merci aux Conseil municipal qui a voté le crédit de 4 Millions de francs pour la réalisation des travaux, au Conseil administratif, aux services municipaux pour le suivi technique et la supervision des travaux.

    Plus d’onformation cf. : AVANCHET-PARC « Cité de construction nouvelle originale » par Franz Graf et Giulia Marino, Déc 2020.

  • «Rebondir, réinventer, réinvestir» par Thierry Apothéloz, Conseiller d’État

    «Rebondir, réinventer, réinvestir» par Thierry Apothéloz, Conseiller d’État

    Texte paru dans le journal du PS Vernier, la Minute Commune, de septembre/octobre 2021

    La crise que nous venons de traverser – et que nous traversons encore – va laisser des traces, c’est indéniable. Certaines vont s’effacer avec le temps, d’autres resteront longtemps indélébiles. Pour l’instant, le reflux des cas graves permet de maintenir le système sanitaire à flots et la reprise progressive de l’économie s’annonce prometteuse. Il reste cependant beaucoup à faire au niveau de la fracture sociale, que la crise a contribué à brusquement amplifier, fragilisant une grande partie des habitant.e.s du canton, dont beaucoup se retrouvent durablement dans une situation de pauvreté et de dénuement inacceptables.

    Pour faire face à cette crise, l’État a rapidement appris à rebondir, réinventer et réinvestir. Et c’est d’ailleurs dans ce sens que je porte actuellement une réforme ambitieuse de la loi sur l’aide sociale, qui permettra de tenir compte de toutes les situations de précarité et de les combattre efficacement. Les leçons de la crise doivent en effet aujourd’hui être tirées dans toutes les politiques publiques que nous mettons en œuvre, particulièrement dans l’action sociale qui doit être considérablement renforcée.

    Commençons par rebondir, en gardant à l’esprit que la pauvreté peut survenir – et toucher presque tout le monde – en un rien de temps. Je veux ainsi considérablement renforcer les mailles de notre filet social, non seulement pour le présent, mais également pour parer à toute éventualité d’une nouvelle crise. Par exemple, on a vu combien les indépendant.e.s et celles et ceux qui bénéficient de contrats de travail précaires ont été parmi les premières victimes de la crise. Notre législation sociale doit s’adapter pour les considérer et les soutenir. C’est l’une des leçons que j’ai tirée de la pandémie. Et c’est dans cette direction que je vais investir.

    Réinventer, c’est repenser différemment notre manière de voir le monde et de faire autrement, pour éviter de reproduire les mêmes politiques d’exclusion qui maintiennent les personnes dans la précarité plutôt que de les en sortir. Il faut cesser de culpabiliser ou de punir celles et ceux qui peinent à s’insérer socialement ou professionnellement. Il faut au contraire renforcer le soutien et l’écoute, qui sont non seulement des principes de base de la dignité que je veux promouvoir, mais qui permettent de renforcer la confiance en soi. Un accompagnement bienveillant est la clé d’un suivi qui porte ses fruits. Et c’est là qu’il faut réinvestir, notamment par la formation certifiante et qualifiante. On sait aujourd’hui combien les personnes sans formation sont surreprésentées à l’aide sociale, alors même que Genève offre bien plus de places de travail qu’il y a de population active sur son territoire. Il est donc temps d’investir aujourd’hui dans les capacités et les volontés de celles et ceux qui souhaitent se réorienter et donner un souffle nouveau à leur horizon professionnel. C’est là également une nouveauté que je vais porter.
    La lutte contre les inégalités est au cœur de l’idéal socialiste qui nous rassemble. Elle est, de tous mes instants, ma priorité politique.

    Thierry Apothéloz
    Conseiller d’État