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  • Laïcité: NON à une loi qui divise et qui exclut!

    Laïcité: NON à une loi qui divise et qui exclut!

    Votation cantonale n°3 : Acceptez-vous la loi sur la laïcité de l’Etat (LLE) (11764), du 26 avril 2018 ?

    Les Socialistes appellent à voter NON, car ils et elles estiment que l’article constitutionnel suffit à garantir le principe de laïcité de l’État et qu’il n’est pas nécessaire de légiférer d’avantage.

    La constitution genevoise adoptée en 2012 a inscrit la laïcité de l’État comme principe. Il y est inscrit que l’État est laïque, neutre religieusement, qu’il ne subventionne pas d’activités cultuelles et qu’il entretient des relations avec les communautés religieuses. La constitution garantit également la liberté de croyance et de conscience à tout individu.

    Aux yeux des Socialistes, cette nouvelle loi créerait des problèmes et des situations de tensions là où il n’y en a pas aujourd’hui. L’interdiction du port de signes religieux est, pour une partie des employé-e-s des institutions publiques ainsi que les élu-e-s, discriminatoire et contraire aux libertés fondamentales. Le risque d’une appréciation arbitraire de chaque situation est grand, puisqu’il n’existe pas de définition de ces signes. De plus, il n’y a pas de raison de penser que le port d’un signe religieux par un agent de l’État puisse nuire à la neutralité et à l’universalité du service public.

    La loi prévoit également de maintenir la perception via l’État d’une contribution financière en faveur des organisations religieuses selon un certain nombre de critères, mais elle n’étend pas cette possibilité à d’autres associations non religieuses. Il est regrettable que cette disposition ne profite qu’aux grands organismes religieux et pas à d’autres entités d’utilité publique.

    Les dispositions prévues par la constitution cantonale sont suffisantes et il n’est aucunement utile de légiférer au-delà de cet article constitutionnel. Pour cette raison, les Socialistes s’opposent à cette loi.

  • Non à une initiative qui n’atteindra pas ses buts

    Votation cantonale n°2 : Acceptez-vous l’initiative populaire 165 « Pour une caisse d’assurance maladie et accidents genevoise publique à but social » ? 

    Les Socialistes vous invitent à voter NON, car l’initiative soumise au vote prévoit la création d’une nouvelle caisse d’assurance maladie, en plus des 40 caisses actives à Genève, sans changement structurel du système actuel. Cette caisse ne serait pas une caisse unique mais serait en concurrence avec celles qui existent déjà. Elle serait contrainte d’entrer dans une logique de chasse aux « bons risques », c’est-à-dire des assuré-e-s en bonne santé qui coûtent moins qu’ils ne rapportent, pour ne pas voir ses coûts et ses primes grimper. Elle devrait accumuler des réserves d’autant plus importantes qu’elle attirerait un grand nombre d’assuré-e-s par des primes basses, pour faire face aux coûts de l’année suivante, comme l’impose la législation fédérale. La nouvelle caisse devrait être dotée d’un important capital lors de sa création et ne pourrait pas, à elle seule, régler le problème de l’opacité des comptes des assurances ou des coûts publicitaires. Les changements de caisses coûtent cher, ajouter une nouvelle caisse dans le système actuel augmenterait le coût global du système plutôt que de le faire diminuer.

    Les Socialistes se battent de longue date pour une caisse unique et publique d’assurance maladie. Une mise en œuvre cantonale de ce principe est interdite par le droit fédéral. C’est pourquoi le Parti socialiste se bat au niveau national afin de modifier la législation et permettre aux cantons de créer des caisses uniques, de fixer des primes en fonctions du revenu et de rendre les chambres fédérales indépendantes du lobby des assureurs. Au niveau cantonal, les Socialistes se battent en faveur de leur initiative « Pour des primes d’assurance-maladie plafonnées à 10 % du revenu » qui permettrait de limiter le poids des primes dans le budget des ménages.

    Plutôt qu’être un premier pas vers une caisse unique fédérale, l’initiative soumise au vote risque d’en desservir la cause et ne permettra pas d’atteindre les buts visés. Les Socialistes vous appellent à voter NON à cette initiative et à vous mobiliser dès aujourd’hui pour renverser la majorité de droite lors des élections fédérales de l’automne 2019 ; c’est cela qui permettra d’apporter des réponses convaincantes à une préoccupation majeure de la population.

  • Pour des soins dentaires sans se ruiner!

    Votation cantonale n°1 : Acceptez-vous l’initiative populaire 160 « Pour le remboursement des soins dentaires »?

    Les Socialistes vous invitent à voter OUI, car cette initiative garantit un accès équitable à des soins médicaux essentiels : les soins dentaires. Alors que les tarifs non réglementés ne cessent d’augmenter, nombreux sont les Genevois et les Genevoises à devoir se serrer la ceinture pour traiter leurs problèmes dentaires, voire à y renoncer dans 10 % des cas ! Il n’est pas acceptable qu’à Genève des gens mettent en péril leur santé par des traitements trop tardifs ou par une absence totale de prise en charge. De plus, le dispositif actuel de prévention et de prise en charge de certains soins est nettement insuffisant.

    L’initiative prévoit la mise en place d’une assurance obligatoire pour les soins dentaires ainsi qu’un dispositif de prévention en matière de santé bucco-dentaire. Il ne s’agit en aucun cas de prestations de confort ( blanchiment des dents ou pose de facettes ) mais bien de soins indispensables. En effet, la santé bucco-dentaire fait partie intégrante de la santé en général : une affection mal soignée peut avoir des conséquences graves comme par exemple des maladies cardio-vasculaires. En prenant en charge efficacement et suffisamment tôt ces problèmes, non seulement des ennuis de santé pourront être évités mais il sera également possible de diminuer les coûts de la santé. Cette baisse des coûts sera d’autant plus sensible que les tarifs des soins dentaires, parfois prohibitifs, seront réglementés.

    Cette assurance serait financée de manière similaire à l’AVS ou à l’assurance maternité: paritairement entre l’employeur et l’employé et en complément par l’Etat. La cotisation salariale ne dépasserait pas 1% du salaire. Avec ce système, le principe de solidarité est garanti. Ainsi, cette initiative assurera un accès équitable à des prestations de qualité pour toutes et tous.