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  • Oui à l’initiative pour un salaire minimum à Genève

    Oui à l’initiative pour un salaire minimum à Genève

    Cette initiative populaire soumise au peuple le 27 septembre 2020 a pour but d’instaurer un salaire minimum légal de 23 frs de l’heure à Genève. Le PS soutient cette initiative essentielle pour combattre la précarité à Vernier et dans notre canton.

    Aujourd’hui dans le canton de Genève, 10 % des travailleurs et travailleuses ont un salaire inférieur à 23 frs de l’heure, ce qui représente moins de 4’000 frs pour un travail à plein temps. La moitié de ces salarié-e-s touche même un salaire inférieur à 3’500 frs. Ces salaires ne permettent pas de vivre dignement et de trop nombreux-euses travailleur-euse-s doivent recourir à des aides publiques pour joindre les deux bouts. Dans un canton riche comme Genève, cette situation est intolérable.

    La population de Vernier profiterait particulièrement de cette initiative : notre commune est touchée de plein fouet par la précarité et sa population a les revenus les plus bas du Canton.

    L’initiative a pour objectif de mettre fin à cette précarité en instaurant un salaire minimum obligatoire de 23 frs de l’heure pour toutes les branches, correspondant à 4’086 frs mensuels pour 41h de travail hebdomadaire, tout en prévoyant des exceptions pour les jeunes en formation et pour le secteur de l’agriculture.

    Deux tiers des personnes concernées par cette initiative sont des femmes. Le salaire minimum améliorera leur revenu dans la vie active comme à la retraite. C’est un pas en avant vers l’égalité salariale. L’augmentation du salaire de dizaines de milliers de personnes améliorera considérablement leur situation et aussi leur participation à la vie économique de notre canton.

  • Avec le PS pour une politique familiale forte et concrète

    Alors que certains s’autoproclament les partis de la famille, le PS mène depuis toujours une politique familiale avec des résultats concrets. Voici quelques exemples d’actions et prises de positions en faveur des familles :

    Chèques famille de rentrée · Cette prestation universelle a été initiée par une motion du Parti socialiste de Vernier et a été acceptée en juin 2011. Elle permet de répondre à une préoccupation essentielle du PS Vernier: l’accès à la culture et au sport.

    Oui au congé paternité en Suisse · Le 27 septembre, le peuple suisse se prononcera sur un congé paternité de 2 semaines. La crise actuelle du COVID-19 a montré l’importance du travail de prise en charge par les familles, ainsi que le rôle central des pères. Le congé paternité est plus important que jamais ! Deux semaines de congé paternité ne coûtent pas plus d’une demi-tasse de café par mois sur la fiche de paie. Le congé paternité est un grand pas pour les pères et ce à un prix raisonnable. A terme, le PS veut un vrai congé parental de 38 semaines.

    Une arnaque fiscale pour les familles les plus riches! · La population s’exprimera le 27 septembre sur le projet de loi relatif à la « déduction fiscale des frais de garde d’enfants par des tiers ». Ce projet, souvent présenté comme un soutien aux familles, n’est rien d’autre qu’une publicité mensongère. Il s’agit d’un cadeau pour les familles les plus fortunées, et ce seront à nouveau les familles les plus précaires qui paieront la facture ! Le PS vous invite à le refuser clairement.

    Un subside assurance-maladie pour les familles! · À la suite d’une initiative portée par le PS, et l’acceptation du contre-projet par le peuple en 2019, le Conseiller d’État Thierry Apothéloz a introduit un subside à l’assurance-maladie permettant de soulager le budget des familles de la classe moyenne, jusqu’à 300 francs par adulte et 80% du montant de la prime pour les enfants.

  • Soutien à l’économie locale, à la transition écologique et aux populations les plus précaires

    Soutien à l’économie locale, à la transition écologique et aux populations les plus précaires

    Alors que Genève fait probablement face à la pire récession connue depuis les années 1930, les autorités cantonales annoncent un plan d’austérité d’une ampleur sans précédent. Cette politique profondément anachronique renforce le risque d’une crise économique et sociale durable qui détruira les emplois, anéantira nos PME et aggravera la situation des plus fragiles.

    Pourtant, l’Etat n’a pas hésité à s’endetter de près de 3 milliards pour sauver la banque cantonale genevoise alors que les taux d’intérêts avoisinaient les 4% dans les années 2000. Alors que le PIB genevois a quasiment doublé en 20 ans pour dépasser désormais les 100’000 francs/habitant.e.s et que les taux d’intérêts sont devenus nuls ou négatifs, la droite cherche à réduire la dette par tous les moyens en pleine urgence écologique et sociale.

    A l’ère des taux négatifs, le débat classique qui oppose hausse d’impôts et baisse des dépenses publiques n’est pas d’actualité. Dans ce contexte, tout en maintenant une gestion prudente et raisonnable, les pouvoirs publics devraient stimuler l’activité avec la dette qui, exprimée en pourcentage du PIB, sera mécaniquement réduite une fois la croissance retrouvée. C’est la manière la plus pragmatique de fonctionner aujourd’hui : le secteur public a un rôle anticyclique naturel à jouer en soutenant l’investissement dans la transition écologique, en favorisant la consommation dans l’économique locale et en protégeant les populations plus précaires.

    A l’aube d’une crise économique et sociale sans précédent (l’économie genevoise devrait se contracter de plus de 6% en 2020), le plan d’austérité annoncé par la conseillère d’Etat en charge des finances va aggraver la crise économique, accroitre le taux chômage et couper dans les prestations publiques. C’est à la fois irresponsable et contraire aux chemins suivis par nos voisins. Par exemple, l’Allemagne pourtant connue pour sa rigueur budgétaire, et pays autrement plus endetté que la Confédération et le canton de Genève, a présenté début juin un plan de relance qui engage, en tout, jusqu’à 1230 milliards d’euros, soit plus de 15’000 € par habitant.e.s.

    Le canton ne peut pas faire comme si la crise sanitaire de ce printemps et ses conséquences n’existent pas. Les seuils de déficits et les mécanismes de gestion financière conjoncturelle inscrits dans la loi sur la gestion administrative et financière ne sont plus adaptés à l’ère post-COVID-19.

    Il est urgent que le gouvernement cantonal se montre à la hauteur de la situation afin d’éviter une catastrophe économique et sociale qu’annonce cette politique d’austérité, et de renoncer à un report massif des charges cantonales sur les communes, sans quoi ces dernières se retrouvent seules à devoir porter le soutien à l’économie locale, à la transition écologique et aux plus précaires. (le plan financier quadriennal du Conseil d’Etat prévoit un report de 90 millions dont 20 millions en 2021).

    Nous, Magistrat.e.s socialistes communaux, nous nous engageons à défendre des budgets responsables, solidaires et à la hauteur de l’effort public nécessaire à enrayer la crise.

    Nous appelons les député-e-s de tout bord à suspendre le frein à l’endettement et au déficit cantonal afin de sortir de cette impasse et donner à notre canton la possibilité de développer des prestations de qualité pour répondre aux besoins de la population, et de ne pas annuler les efforts budgétaires communaux.

    Guylaine Antille, Conseillère administrative PS
    Jean-Luc Boesiger, Conseiller administratif PS
    Skander Chahlaoui, Adjoint au Maire PS
    Ornella Enhas, Conseillère administrative PS
    Elisabeth Gabus-Thorens, Conseillère administrative PS
    Sami Kanaan, Conseiller administratif PS
    Carole-Anne Kast, Conseillère administrative PS
    Christina Kitsos, Conseillère administrative PS
    Stéphanie Lammar, Conseillère administrative PS
    Nathalie Leuenberger, Conseillère administrative PS
    Salima Moyard, Conseillère administrative PS
    Michel Pomatto, Conseiller administratif PS
    Martin Staub, Conseiller administratif PS