Catégorie : Votations

  • Le 19 mai, augmentons les  subsides d’assurance-maladie!

    Le 19 mai, augmentons les subsides d’assurance-maladie!

    De nombreux objets importants seront soumis au vote lors de la votation du 19 mai prochain: avenir de la CPEG, RFFA, ouverture dominicale des magasins, etc. Parmi ceux-ci, l’IN 170 (« Pour des primes d’assurance-maladie plafonnées à 10% des revenus du ménage! ») ainsi que son contre-projet!

    Déjà une victoire d’étape

    À Genève, les primes d’assurance-maladie étouffent chaque année un peu plus les familles. A chaque augmentation, c’est le revenu disponible de ménages qui s’effrite. La situation n’est plus tenable! C’est la raison pour laquelle le Parti socialistes et ses alliés ont lancé une initiative visant à limiter à 10% du revenu le montant consacré au paiement des primes.

    C’est là un projet ambitieux, dont le coût pour la collectivité sera considérable (450 millions de francs rien que pour la première année!). C’est vrai, mais d’un autre côté, on ne peut plus attendre car la situation est vraiment devenue dramatique.

    La bonne nouvelle, c’est que constatant que l’IN 170 répondant à un besoin légitime de la population, le Conseil d’État lui a opposé un contreprojet ambitieux. Celui-ci vise à injecter 186 millions de francs dans le système et augmenter tant le montant des subsides que le cercle des bénéficiaires. Celui-ci passerait d’ailleurs de 53’000 à plus de 120’000 personnes!

    Le Parti socialiste de Vernier ne peut que se réjouir de cette victoire d’étape, ce d’autant que ce contreprojet bénéficie d’un large soutien politique: la quasi-totalité des partis le soutient. Cela signifie que si notre initiative ne devait pas passer, nous pourrions néanmoins bénéficier de ce contreprojet, porté par notre magistrat cantonal, Thierry Apothéloz.

    C’est là une excellente nouvelle pour les familles, la classe moyenne, et toutes celles et tous ceux dont les coûts de la santé plombent le budget.

    Le Parti socialiste de Vernier est fier de mener ce combat!

  • Laïcité: NON à une loi qui divise et qui exclut!

    Laïcité: NON à une loi qui divise et qui exclut!

    Votation cantonale n°3 : Acceptez-vous la loi sur la laïcité de l’Etat (LLE) (11764), du 26 avril 2018 ?

    Les Socialistes appellent à voter NON, car ils et elles estiment que l’article constitutionnel suffit à garantir le principe de laïcité de l’État et qu’il n’est pas nécessaire de légiférer d’avantage.

    La constitution genevoise adoptée en 2012 a inscrit la laïcité de l’État comme principe. Il y est inscrit que l’État est laïque, neutre religieusement, qu’il ne subventionne pas d’activités cultuelles et qu’il entretient des relations avec les communautés religieuses. La constitution garantit également la liberté de croyance et de conscience à tout individu.

    Aux yeux des Socialistes, cette nouvelle loi créerait des problèmes et des situations de tensions là où il n’y en a pas aujourd’hui. L’interdiction du port de signes religieux est, pour une partie des employé-e-s des institutions publiques ainsi que les élu-e-s, discriminatoire et contraire aux libertés fondamentales. Le risque d’une appréciation arbitraire de chaque situation est grand, puisqu’il n’existe pas de définition de ces signes. De plus, il n’y a pas de raison de penser que le port d’un signe religieux par un agent de l’État puisse nuire à la neutralité et à l’universalité du service public.

    La loi prévoit également de maintenir la perception via l’État d’une contribution financière en faveur des organisations religieuses selon un certain nombre de critères, mais elle n’étend pas cette possibilité à d’autres associations non religieuses. Il est regrettable que cette disposition ne profite qu’aux grands organismes religieux et pas à d’autres entités d’utilité publique.

    Les dispositions prévues par la constitution cantonale sont suffisantes et il n’est aucunement utile de légiférer au-delà de cet article constitutionnel. Pour cette raison, les Socialistes s’opposent à cette loi.

  • Non à une initiative qui n’atteindra pas ses buts

    Votation cantonale n°2 : Acceptez-vous l’initiative populaire 165 « Pour une caisse d’assurance maladie et accidents genevoise publique à but social » ? 

    Les Socialistes vous invitent à voter NON, car l’initiative soumise au vote prévoit la création d’une nouvelle caisse d’assurance maladie, en plus des 40 caisses actives à Genève, sans changement structurel du système actuel. Cette caisse ne serait pas une caisse unique mais serait en concurrence avec celles qui existent déjà. Elle serait contrainte d’entrer dans une logique de chasse aux « bons risques », c’est-à-dire des assuré-e-s en bonne santé qui coûtent moins qu’ils ne rapportent, pour ne pas voir ses coûts et ses primes grimper. Elle devrait accumuler des réserves d’autant plus importantes qu’elle attirerait un grand nombre d’assuré-e-s par des primes basses, pour faire face aux coûts de l’année suivante, comme l’impose la législation fédérale. La nouvelle caisse devrait être dotée d’un important capital lors de sa création et ne pourrait pas, à elle seule, régler le problème de l’opacité des comptes des assurances ou des coûts publicitaires. Les changements de caisses coûtent cher, ajouter une nouvelle caisse dans le système actuel augmenterait le coût global du système plutôt que de le faire diminuer.

    Les Socialistes se battent de longue date pour une caisse unique et publique d’assurance maladie. Une mise en œuvre cantonale de ce principe est interdite par le droit fédéral. C’est pourquoi le Parti socialiste se bat au niveau national afin de modifier la législation et permettre aux cantons de créer des caisses uniques, de fixer des primes en fonctions du revenu et de rendre les chambres fédérales indépendantes du lobby des assureurs. Au niveau cantonal, les Socialistes se battent en faveur de leur initiative « Pour des primes d’assurance-maladie plafonnées à 10 % du revenu » qui permettrait de limiter le poids des primes dans le budget des ménages.

    Plutôt qu’être un premier pas vers une caisse unique fédérale, l’initiative soumise au vote risque d’en desservir la cause et ne permettra pas d’atteindre les buts visés. Les Socialistes vous appellent à voter NON à cette initiative et à vous mobiliser dès aujourd’hui pour renverser la majorité de droite lors des élections fédérales de l’automne 2019 ; c’est cela qui permettra d’apporter des réponses convaincantes à une préoccupation majeure de la population.