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  • Martin Staub, candidat du PS au Conseil administratif

    Martin Staub, candidat du PS au Conseil administratif

    Martin Staub, Vernier Village, 36 ans, Maire, Avocat

    Qu’est-ce qui motive votre candidature ?

    Ma candidature est motivée en particulier par le désir de rendre, un peu, ce que j’ai pu recevoir en grandissant à Vernier. Je suis en effet conscient de la chance que j’ai eu de faire mes études de l’école d’Aïre, à l’Université de Genève, en passant par le Cycle du Renard, d’avoir un métier que j’aime et d’être actuellement Maire de Vernier.

    Quels sont les principaux dossiers qui vous tiennent à cœur ?

    La justice sociale, l’environnement, la proximité et la transparence sont des thèmes qui me tiennent particulièrement à cœur.

    Je veux également soutenir les familles de Vernier et répondre à 100% des besoins en moyens de garde d’ici 2025 (crèches, accueil familial de jour, etc.). C’est un objectif essentiel pour moi.

    La lutte contre le réchauffement climatique et ses effets représentent également un moteur de mon action.

    Par ailleurs, avec Mathias Buschbeck, nous désirons mettre la prochaine législature sous le signe de la transparence et d’une proximité renouvelée avec les habitant·e·s.

    En cas d’élection, quelle serait la première mesure que vous souhaiteriez adopter ?

    Après le vote d’un budget pour 2020, j’aimerais initier la mise en place d’une maison du droit où les habitant·e·s pourront obtenir les informations et le soutien nécessaires pour faire valoir leurs droits dans les domaines du logement, des assurances sociales, etc.

  • Bilan 2020 du Parti Socialiste à Vernier

    Bilan 2020 du Parti Socialiste à Vernier

    Des actions concrètes. Ces dernières années, des résultats dont nous sommes fiers. Jugez plutôt.

    • Création d’un poste de délégué à l’emploi, pour renforcer le partenariat avec les entreprises. Rapprochement avec les entreprises et le tissu économique de Vernier, afin de les encourager à engager des chômeur·euse·s de Vernier
    • Augmentation du nombre de places de crèche et de solutions de garde (mamans de jour) avec notamment l’ouverture en 2019 de l’espace de vie enfantine de Jean-Simonet avec des places de dépannage
    • Brochure d’information aux locataires
    • Renforcement du dispositif d’action en faveur des seniors (canicule et grand froid)
    • Création de l’UPV (unité préaux Vernier) – nettoyage des préaux et prévention par les pairs (jeunes)
    • Animations d’été itinérantes, dans tous les quartiers; («Amus’bus»)
    • Déploiement d’un partenariat pour lutter contre le désendettement, mise en œuvre d’une action de désendettement à destination des 18-25 ans (brochure + gratuité pour le remplissage de la déclaration d’impôt)
    • Développement des transports bénévoles pour les seniors («P’titlibus»)
    • Augmentation des effectifs de la Police municipale et création de postes d’îlotiers pour une vraie police de proximité
    • Mise en place et pérennisation de Correspondants de Nuit, pour régler les tensions sociales en soirée, 365 jours par an
    • Aménagement d’espaces verts de qualité
    • Poursuite et développement du Réseau Seniors Vernier, pour venir en aide aux aîné·e·s isolé·e·s
    • Création du dispositif Seniors plus qui propose de l’aide administrative à domicile aux aîné-e-s afin de maintenir leur autonomie et faciliter le maintien à domicile
    • Développement des Contrats de Quartier dans chaque quartier de la Ville de Vernier;
    • Mise en place du premier Conseil des habitant-e-s, outil de démocratie de participative innovant ouvert à toutes et tous.
  • Le Lignon antidote aux « horreurs soviétiques »

    Le Lignon antidote aux « horreurs soviétiques »

    par Martin Staub, Maire de Vernier et candidat au Conseil adimnistratif

    Le titre se veut accrocheur : « Faire mieux que les horreurs soviétiques ». La légende de la photo illustrative en remet une couche : « Les initiants partent en guerre contre les barres d’immeubles ». Problème. La photo illustrative représente la cité du Lignon.

    Problème car l’association d’idée voulue est : Cité du Lignon = barre d’immeuble = horreur soviétique = exemple à ne pas suivre.

    Problème car cette association d’idée est non seulement fausse et, par ailleurs, elle stigmatise toute une cité et ses habitant-e-s.

    L’association d’idée ne colle pas à la réalité de cet ensemble architectural de 50 ans. Loin d’être un ensemble de barres à la Soviétique, la Cité se love dans un écrin de verdure. En son cœur, un centre commercial offre toutes les facilités du centre médical à la poste en passant par, pas un mais deux, grandes enseignes de supermarché. Tant la Confédération va l’inscrire à « l’Inventaire fédéral des sites construits d’importance nationale à protéger en Suisse ». Le Canton l’a classé avec un plan de site.

    Mais les développements ne sont pas figés. Le Jardin Robinson à l’orée de la forêt a été rénové en 2018. La place centrale du Lignon va être complètement repensée pour en faire un univers piéton mieux arborisé sur laquelle les jeux d’eaux ou autres places dédiées au Beach volley prendront place. La piscine qui borde ce grand ensemble offre un espace de verdure unique avec des bassins également rénovés avec une technologie de filtres innovante.

    Mais ce ne sont pas que les infrastructures qui font du Lignon l’antithèse d’une horreur soviétique. Les habitant-e-s font vivre la cité, grâce à leurs engagements, pour le marché de Noël, dans leur association de locataires, dans les maisons de quartier, dans les clubs sportifs, etc.

    Et ils ne se laissent pas faire. Quand la patinoire extérieure a dû s’expatrier loin de la place du Lignon, les forces bénévoles ayant fatigué…d’autres volontaires ont repris le projet avec l’outil innovant des contrats de quartier.

    Ainsi, quand on associe le Lignon à des images négatives, méprisantes, ce n’est pas un ensemble inerte qu’on attaque mais les habitant-e-s qui y vivent et l’animent.

    A la lumière de ces quelques exemple, il est clair que la Cité du Lignon est loin d’être juste une barre d’immeubles (in)digne représentante des horreurs soviétiques. Elle est une réussite architecturale avec des habitant-e-s qui la font (bien) vivre au quotidien. Des problématiques sociales et d’incivilités existent comme d’autres quartiers à Genève et en Suisse.

    Cependant, les problématiques sont prises à bras le corps et grâce à l’énergie des habitant-e-s soutenus, notamment, par la Ville de Vernier, le Lignon défie le temps et les stéréotypes tenaces pour un faire un lieu de vie agréable.